Québec – À son tout premier tournoi universitaire en terre québécoise, l'athlète français Alexis Leray a été dominant, en début de semaine, lors de l'épreuve au parcours de Cap-Rouge qu'il a remportée avec une marque de moins 6, rien de moins. Il faudra donc le surveiller, celui-là…
Et aussi retenir son nom et cela, toutefois, risque d'être assez facile s'il maintient la cadence, ce que croit d'ailleurs son entraîneur du Rouge et Or, Mathieu Paradis.
«Il a beaucoup d'expérience en compétition, précise ce dernier, ce qui l'aidera sur notre circuit. De plus, c'est un joueur très habile dans son jeu long; il est très précis sur ses coups de départ avec son bois 1. Ce qui lui permet d'être souvent sur les verts en coups réglementaires. De plus, il a une bonne tête sur le terrain, il s'adapte facilement et rapidement au parcours, il voit vite ce qu'il doit faire pour bien jouer. Je peux dire sans hésiter qu'il est le successeur de Baptiste Mory dans notre équipe.»
Baptiste Mory, on s'en souvient, a été dominant sur le circuit universitaire québécois lors de ses 5 années au sein de la formation golf du Rouge et Or de l'Université Laval à Québec.
En entrevue après sa victoire, Alexis Leray racontait: «Je connais bien Baptiste, nous avons souvent fait des tournois ensemble en France. On vient de la même région.»
Le nouveau joueur français du Rouge et Or, habitant à Compiègne et membre au prestigieux club de Chantilly, a effectivement, comme le mentionne plus haut l'entraîneur Mathieu Paradis, une bonne feuille de route en compétition majeure en Europe.
«J'ai déjà fait le British Amateur, commence-t-il, de même que les Championnats de France et les Internationaux d'Espagne et d'Italie. Je me suis également qualifié cet été pour les trois épreuves, qui ont eu lieu en France, du Challenge Tour, le circuit école du European Tour.»
En somme, il y a de la graine de champion dans ce joueur pouvant, éventuellement, frapper à la porte des circuits majeurs, lui qui est âgé de 24 ans. Sauf que…
«Sauf que je ne sais pas encore si je vais aller un jour chez les pros, spécifie-t-il lorsque nous l'interrogeons à ce sujet. Je suis toujours en réflexion sur ce point et je me concentre davantage sur mes études en administration.»
Fils d'une Québécoise, il connaît bien le Québec. Alors quand il a voulu poursuivre ses études dans une université ayant un bon programme de golf, l'Université Laval, où son ami Baptiste Mory a évolué, a été un choix qui s'est imposé. Et voilà qu'il signe la victoire de manière convaincante à son premier tournoi!
«Je suis bien content de pouvoir contribuer à ma manière à l'équipe», a-t-il lancé alors qu'il venait de réaliser un aigle lors de son dernier trou pour ainsi signer une carte de 66.
Il avait réussi l'oiselet à son deuxième trou mais celui-ci a tout de suite été effacé par un bogey au trou suivant.
«Au 6e trou, relate-t-il, j'ai réussi l'oiselet grâce à un long coup roulé et cela m'a lancé pour la suite.»
Effectivement, cet oiselet a été suivi de trois autres pour terminer le premier neuf à moins 4. Sur le retour, six normales, un bogey, un oiselet et un aigle ont été enregistrés.
Cette victoire à moins 6, associée aux scores aussi remarquables de ses coéquipiers, tels ceux de Charles-David Trépanier et le capitaine David Twiddel qui ont tous les deux joué moins 4, a permis à l'équipe du Rouge et Or de remporter la première épreuve de la saison. Les Carabins de l'Université de Montréal ont pris le deuxième rang pendant que les membres de l'équipe de Bishop ont terminé en 3e place.
Chez les filles, la victoire individuelle est celle de Florence Leduc du Rouge et Or qui a terminé avec 72, la normale, talonnée de près par Camille Lapierre-Ouellet des Carabins qui a joué +1. Mathilde Denicourt, du Vert et Or de Sherbrooke, a fini troisième.
En équipe, ce sont les filles des Carabins qui sont sorties gagnantes en jouant un coup de mieux que Laval.
Pour tous les résultats du tournoi au club de Cap-Rouge: universités-cap-rouge
Le prochain rendez-vous universitaire aura lieu samedi (18 septembre) au Royal Laurentien.