Les nouvelles sont bonnes ces jours-ci pour la jeune golfeuse Béatrice Grisé qui, en plus de s'entendre avec une université américaine pour poursuivre ses études en communication et faire partie de l'équipe de golf de l'établissement, a été reconnue athlète de l'année au Collège André-Laurendeau.
«Je suis très contente d'être ainsi honorée, a-t-elle mentionné lors d'une récente entrevue téléphonique, cela fait grandement plaisir! J'ai connu une très bonne saison de compétition, l'an passé, et cela a sûrement compté pour l'obtention de ce titre.»
En effet, ses résultats, avec entre autres deux deuxièmes places, pendant la saison de compétition collégiale de 2019 sur la scène provinciale, ont fait en sorte qu'elle a terminé 3e au classement général.
La jeune athlète du Boomerang, qui a été associée aux clubs de Pinegrove et de Belœil, a débuté dans le golf à l'âge de 13 ans, alors que son père l'amenait régulièrement jouer sur les allées du club de Belœil.
«Bien que je frappais des balles de temps à autre depuis que j'avais 5 ans, a-t-elle-rappelé, je jouais davantage au volleyball et au soccer auparavant. Puis, quand mon père a pris l'initiative de m'amener au golf, j'ai vite attrapé la piqûre.»
Et c'est à ce moment que l'entraîneur Daniel Langevin est entré dans le décor.
«Il (Daniel Langevin) m'a beaucoup aidé alors que je me lançais dans la compétition, a–t-elle précisé. Puis, comme j'ai été acceptée dans l'équipe du Collège André-Laurendeau, c'est l'entraîneur Benoît Lemieux qui a pris le relais.»
Au Texas
Bien qu'elle soit quelque peu dans l'inconnu pour la suite de son développement, en raison de la Covid-19, Béatrice Grisé devrait en principe prendre la route du Texas à la fin d'août. Elle a été recrutée par l'université Tarleton State dont l'équipe de golf évolue en division 1.
«J'avais communiqué avec quelques universités où il est possible de jouer au golf à l'année longue, a-t-elle raconté, et j'ai finalement reçu un coup de fil de l'entraîneur de Tarleton State, la coach Isabella Jimenez, qui m'a invitée à les rencontrer.
«J'y suis allée pendant la semaine de relâche et l'endroit m'a beaucoup plus. Et après avoir discuté avec la coach, j'ai été convaincue de mon choix. C'est une université ni trop grosse, ni trop petite, située à environ une heure et demi de route de Dallas.»
Reste donc à savoir quelle en sera la situation à la fin d'août par rapport à la pandémie, si les mesures de confinement vont être allégées et si les frontières seront de nouveau ouvertes.