«Il y a un canal de discussions, c'est bien entamé et c'est très positif. On avance prudemment dans les échanges, avec la santé et la sécurité de tous dans la mire, et c'est très bien ainsi.»
François Roy est porte-parole de la Table de concertation (tous les organismes chapeautant le golf au Québec) et nous lui avons placé un coup de fil, il y a quelques jours, dans le but d'avoir une idée de la situation en ce qui concerne la reprise du golf (ou le début de la nouvelle saison, devrait-on dire) étant donné une relâche possible et graduelle des mesures de confinement se pointant à l'horizon.
On part du principe que plusieurs intervenants du golf avancent que ce sport en est un pouvant facilement se pratiquer dans des conditions respectant les mesures barrières et de distanciation. Ainsi, peut-on envisager une date prochaine où la saison de golf au Québec pourrait se mettre en branle? François Roy est prudent:
«On ne peut pas donner de date précise. C'est un virus, une maladie qui peut prendre n'importe quelle direction. Un jour ça peut aller et le lendemain ça peut repartir à la hausse, alors c'est hasardeux d'avancer une date précise. Toutefois, les signaux sont bons, c'est encourageant. On espère juste qu'une reprise pourra se faire le plus tôt possible.»
Pétition
Donc, les démarches et représentations auprès des instances gouvernementales sont menées par la Table de concertation du golf au Québec et le tout va bon train. Mais voilà qu'une pétition, émise il y a quelques jours par des gens jouant aux journalistes, a circulé pendant quelques heures sur les réseaux sociaux et cela a déplu à plusieurs dirigeants de clubs de golf. Cette pétition visait à forcer le gouvernement à permettre la pratique du golf le plus tôt possible.
«Ce n'est pas une action entreprise par la Table de concertation et ce n'est pas dans nos approches, dans nos manières de faire», a précisé François Roy, visiblement peu désireux de commenter cette initiative.
Plusieurs ont réagi sur les réseaux sociaux en invitant les gens à ne pas signer cette fameuse pétition, à commencer par Martin Ducharme, directeur du golf Domaine Château Bromont et président de l'ACGQ (Association des Clubs de Golf du Québec).
«Ce n'est pas le temps de lancer une telle pétition pendant que des gens, bien mandatés pour le faire, travaillent fort pour s'entendre avec les autorités gouvernementales. On n'a pas besoin de cela, c'est jeter de l'huile sur le feu pour absolument rien», a-t-il commenté en n'hésitant pas à traiter les initiateurs de cette pétition de journalistes-poubelles.
Des mesures à respecter
Si le méchant coronavirus se calme et bat en retraite, le golf reprendra bien sûr. Selon François Roy, quand cela va se produire, ce sera évidemment au gouvernement d'en faire l'annonce officielle et il est fort à parier que cette reprise de la pratique du golf se fera avec la mise en place de mesures strictes qu'il faudra respecter.
«Autant les clubs que les golfeurs devront s'ajuster à une nouvelle pratique du golf pour s'assurer que ça marche», de rappeler le porte-parole de la Table de concertation.
Car on imagine facilement qu'après le confinement, qu'après cette diète de golf trop longue, les adeptes vont se ruer sur les allées, en manque de leur sport favori. Mais on le répète, il y aura des conditions à respecter, des règles à suivre.
Celles-ci seront émises au moment de la reprise.
marysekiki12@gmail.com
Merci de nous tenirs au courrant .ses le cas de le dire ,un jour a lafois .
Murray Henley
Il apparaît de plus en plus que 80% des problèmes liés au Coronavirus concernent les résidences pour personnes agées et surtout les CHSLD. Il est déjà trop tard pour ces endroits. Le mal est fait.
Est-il nécessaire de maintenir des mesures proches de la loi martiale pour toute la population, alors que le gouvernement a « shanké » son approche avec les résidences et CHSLD, qui posent le réel problème?
La table de concertation ne veut pas brusquer le gouvernement, c’est évident. D’un autre côté, on ne peut s’opposer à une pétition citoyenne réclamant la fin de certaines mesures exagérées.
Si on n’ouvre pas les terrains de golf, on n’ouvrira rien. Il est temps de faire face à la réalité, de cesser se faire apeurer par nos dirigeants et les médias, et d’accepter que le Coronavirus va réclamer son tribut, puisqu’il s’agit d’une nouvelle maladie pour laquelle il n’y a pas de traitement.
La contagion est déjà trop répandue et ne peut plus être enrayée, particulièrement parce que la forte majorité des personnes atteintes n’ont que peu ou pas de symptômes. Il n’y aura pas de vaccin avant 12 à 18 mois, si un tel vaccin est réalisable. D’ici là, le virus a de bonnes chances d’avoir muté.
Regardons ce qui se passe aux États-Unis : Devant les mesures de confinement excessives, la révolte commence à se manifester un peu partout. Certains États ont commencé à rouvrir des activités.
Il n’y a pas de raison de ne pas ouvrir les terrains de golf au début du mois de mai. Ceux qui ne veulent pas prendre de risque auront toujours le choix de ne pas jouer.
JOnathan R
Bonjour,
Il serait vraiment ridicule d’ouvrir les club de golf avant le début aout.
Pourquoi les entreprises sont fermées mais que le golf on a le droit de jouer.
Un petit voyage dans une trappe de sable, une personne dans le duo avant a le corrona virus, et boom tu l’attrapes en prenant le rateau.
Les risques sont minimes mais sont la. Faite l’entretien et on verra pour jouer en aout ou septembre
Merci
Jean-Paul Marchand
Il n’y aura pas de râteau dans les trappes. Pas nécessaire!
Denis Lizote
Bonjour à tous les Golfeurs
Il y a moins de danger a jouer aux golf avec quelque règle bien défini que de faire sont épicerie ! C’est sure que les règles de confinements actuel ne nous permet pas de pratiquer notre sport ! Mais notre gouvernement ce prépare à changer les règles donc nos représentants sont surement à l’affût ! Un bon temps pour ce faire entendre !
Bonne saison a tous