«Nous agissons en fonction de trois scénarios possibles et nous évaluons les mesures à prendre pour minimiser les impacts, les risques, bref pour limiter les dégâts.»
Tout le monde le sait, tout le monde le voit, le vit, comme tous les secteurs d'activités, celui du golf est pris dans la tourmente de la pandémie. Avec les dernières directives gouvernementales, alors que l'on croyait les terrains de golf à l'abri, d'une certaine manière, voilà que les règles de restrictions s'appliquent à eux aussi.
Le directeur général du club Royal Québec, Mario Bouchard, explique que, comme tous ses collègues de l'Association des Clubs de Golf du Québec (ACGQ), il est en mode évaluation à savoir si une saison de golf aura lieu ou non.
Et les scénarios dont il fait état sont: 1) Une saison qui débute à peu près au même temps que d'habitude, soit dans quelques semaines; 2) Une saison qui débuterait plus tard, genre en juillet; 3) Pas de saison.
«C'est très préoccupant comme situation, et même très émouvant, de mentionner M. Bouchard qui siège aussi sur le conseil de l'ACGQ. Il y a déjà des mises à pied temporaires et cela ne se fait pas de gaieté de cœur. Et si la situation s'éternise, il faudra quand même entretenir les parcours et cela se fera avec le strict minimum d’employés.»
Confiance et incertitude
Par contre, M. Bouchard garde confiance.
«Je crois que les mesures actuelles décrétées par les gouvernements feront en sorte qu'on pourrait éviter le pire au Québec. C'est pour cela que j'ai confiance que les choses vont se tasser.»
Malgré la confiance, il y a aussi l'incertitude.
«Nous sommes dans le brouillard, dit-il. On s'échange les infos, on établit des priorités… On a juste hâte que tout se calme.»
Du côté de l'Association Nationale des Propriétaires de Terrains de Golf (ANPTG), les démarches sont constantes pour faire évoluer le dossier.
«On ne peut pas rester les bras croisés, de dire le directeur au Québec, M. Pierre Pélard, c'est notre mission d'aider les membres face à une telle situation. Nous faisons les représentations nécessaires auprès des gouvernements pour que la pratique du golf se poursuive, de même que les démarches associées aux aides financières possibles, comme les allocations chômage.»