Le parcours de golf de Drummondville a toujours eu une bonne cote auprès des amateurs et là, si les négociations en cours avec une multinationale souhaitant en faire l'acquisition aboutissent, cette cote pourrait être à la hausse puisque les acheteurs intéressés veulent que ce club en devienne un de classe mondiale.
L'entreprise Soprema, basée à Drummondville et spécialisée dans les membranes, a confirmé au journal l'Express son intérêt pour le club et assuré qu'elle avait des visées mondiales pour ce parcours de golf.
«Ce sont eux qui nous ont approchés. Cela fait plusieurs mois que l'on est en discussion avec eux et là, mardi prochain (demain le 9 octobre), nous présentons le projet aux membres et aux actionnaires pour qu'ils sachent davantage à quoi s'en tenir», nous confiait il y a quelque jours Mme Linda Thomas, directrice générale.
Strasbourg
L'entreprise Soprema a approché la direction du club en début de saison 2018 et, depuis, bien que les négociations demeuraient confidentielles, les rumeurs circulaient. Pour les faire taire, le club a émis un communiqué puis a convoqué les membres et actionnaires.
«Il n'y a rien de signé, rien de conclus, insiste Mme Thomas. La réunion du 9 octobre ne vise qu'à présenter le projet. Les actionnaires auront ensuite à se prononcer officiellement.»
«Le Club de golf de Drummondville a déjà une excellente réputation mais nous voulons qu’il soit le plus beau au Québec, en particulier pour la qualité de sa pelouse et de ses verts. Cela nécessitera bien sûr des investissements majeurs. Ce sera un beau projet structurant pour Drummondville si c’est accepté», a déclaré M. Richard Voyer, directeur général de Soprema lors d'une entrevue accordée au journal local L'Express.
La multinationale possède déjà un parcours de golf en Europe, à Strasbourg, et veut copier son modèle d'opération de club dans son projet avec Drummondville.
Parcelle de terrain
Rappelons qu'en début de printemps, cette année, le club était allé en appel d'offres pour intéresser d'éventuels acheteurs à une parcelle de terrain qu'il mettait en vente. Le parcours aurait alors été modifié afin de permettre un développement domiciliaire.
«Les offres reçues n'étaient pas satisfaisantes, alors on a mis ce projet de côté pour le moment», explique Mme Thomas.
Est-ce pour cette raison que Soprema a ensuite approché les dirigeants du club de golf?
«Je ne le sais pas, ils ne nous ont jamais précisé d'où leur est venue l'idée de nous faire une offre», de conclure la directrice générale.