Le temps s’est comme arrêté. Depuis près de deux semaines maintenant, la planète entière est confrontée à un ennemi peu connu, mais qui transforme nos habitudes, nos journées et notre façon de vivre.
Nul ne sait combien de temps la situation actuelle va durer. Le meilleur des scénarios est une reprise lente de nos activités au début du mois de mai, le pire… votre opinion vaut la mienne.
Je fais partie des gens privilégiés qui continuent présentement à travailler. Je peux donc sensiblement vivre une vie normale. Métro, boulot, dodo avec peu d’activités de loisirs, mais la possibilité de sortir de la maison pendant quelques heures, voir quelques collègues de travail, socialiser et continuer à recevoir un revenu.
Ma réalité n’est donc pas si mal. Une majorité de Québécois, de Canadiens, d'habitants de la planète n’ont pas cette chance présentement, j’en suis bien conscient et reconnaissant.
Par contre, je ne suis pas prêt à continuer ainsi pour plusieurs mois. L’activité qui me manquera, si la pandémie du coronavirus perdure, c’est la pratique de mon sport favori, le golf. Non, je ne suis pas prêt à ça!
J’ai posé la question à mes collègues de travail. Les réponses varient mais tous ont au moins une activité dont ils ne sont pas prêts à se passer pour les mois qui s’en viennent.
Pour certains, quelques jours sur un lac à taquiner la truite est l’activité dont ils ne peuvent absolument pas se passer, pour d’autres c’est la partie de hockey qui permet de faire de l’exercice et socialiser. Pour d’autres encore c’est la montagne que l’on aime grimper et l’adrénaline qui accompagne cette activité. Bref, on a tous une activité que l’on chérit et qui nous fait apprécier la vie encore plus.
Et vous, êtes-vous prêts à vous passer de golf cet été? Si vous lisez cette chronique, il y a fort à parier que le golf vous intéresse. C’est devenu essentiel dans ma vie. Impossible de m’en passer, je ne suis pas prêt à ça!
L’inconnu
Évidemment qu’il est très important de faire les sacrifices individuels que l’on s'impose présentement. Pour le bien collectif, chacun laisse tomber des libertés individuelles. Pour l’instant, c’est le meilleur moyen que l’on connaisse pour combattre un ennemi que l’on connaît peu.
Donc la conséquence pour nous, amateurs et passionnés de golf, est la fermeture des terrains de golf à travers le Canada.
Les dirigeants de Golf Québec et de Golf Canada sont à l’écoute de Santé Canada, de l’organisation mondiale de la santé et des autres experts impliqués dans ce dossier pour connaître la marche à suivre.
La distanciation sociale (toujours se trouver à un mètre physiquement d’un autre individu) restreint énormément les activités sociales (deux personnes ou plus).
Mais sur un terrain de golf, il y aurait toujours moyen de respecter cette distanciation et continuer à jouer.
La crise sanitaire est le frein majeur à toute activité de deux personnes ou plus. Le virus n’est pas dans les airs, il se transmet de personne à personne. Il peut se retrouver sur n’importe quelle surface et ainsi contaminer un être humain.
Et c’est ici le problème majeur. Le contact de l’humain contagieux avec une poignée, une tige (drapeau), une balle, un bâton, un cart, un sac de golf… devient risqué.
Clairement, la crise sanitaire est importante. On n’a pas trouvé une façon de contrer le virus encore (vaccin, médicaments). Mais cette crise devient rapidement économique et humaine à travers le monde.
Déjà aux États Unis, le président Trump a commencé à mettre de la pression pour la reprise économique autour de la fête de Pâques. D'accord ou pas avec lui, il donne espoir d’un retour à une vie plus agréable.
Le golf n’est pas essentiel à la vie, je le sais. Par contre, je ne suis pas prêt à passer les prochains mois sans pouvoir manquer mon coup roulé de 10 pieds pour le birdie ou encore passer du bon temps sur les allées d’un terrain de golf.
Je crois qu’il y a moyen de jouer au golf différemment de ce que l’on faisait avant cette crise. Soyons intelligents et trouvons des moyens.
L’être humain s’adapte dans la vie à toute sorte de situation. Il le fait au quotidien, il fait face à l’adversité, il le fait depuis plus de 2000 ans. Je suis confiant qu’il le fera à nouveau devant un ennemi féroce qu’est le coronavirus
J’aimerais bien vous lire. Soumettez des idées pour respecter la crise sanitaire que l’on vit tout en ayant la possibilité de pratiquer le merveilleux sport du golf.
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Bonne semaine!
Donald Chiasson
J ai lu récemment que certains clubs envisageaient de relever les coupes des trous afin d éviter de toucher au drapeau ou de mettre sa main dans le trou pour récupérer sa balle. Aussi de limiter ou fermer les accès au club house sauf toilettes ou encore, si les voiturettes sont permises, une seule personne par voiture.
Jean-Pierre Villeneuve
J’aime beaucoup le golf mais ne mettrai pas ma santé(vie) ni celle de mes amis pour jouer au golf. Un sport ce n’est pas une activité essentielle.. nous souvivrons pour quelques mois.
Germain Pepin
D’importantes mesures de prévention contre le virus devront être prises pour permettre aux clubs de golf d’ouvrir. Mais je me demande jusqu’à quel point elles seront respectées? On peut certes respecter la distanciation sociale, une fois que nous sommes rendus sur le parcours. On devra éviter les prises de mains avec nos partenaires de jeu, avant et après la ronde. Peut-être qu’on interdira de jouer en voiturette électrique, pour éviter d’avoir à les désinfecter après chaque ronde. Après tout, la marche est encore un excellent exercice. Pour les droits de jeu journaliers, peut-être qu’on sera limité au paiement électronique et en ligne, pour éviter d’entrer dans la boutique du pro. Les restaurants seront fermés ou il sera possible de commander et emporter seulement dans un casse-croûte extérieur, pour ne pas entrer dans le chalet du club. Plusieurs scénarios sont possibles, plus ou moins compliqués, les uns et les autres. Bref, je crois néanmoins qu’il est possible d’avoir une saison de golf, même écourtée, une fois que la courbe de propagation du virus sera plus rassurante que maintenant au Québec. Seulement pour ceux qui sont prêts à accepter ces nouvelles règles de jeu.
Robert Massé
Moi aussi, je suis un passionné du golf et de ses règles. La règle à suivre si le covid-19 persiste sera de sacrifier la saison jusqu’à ce que ce covid-19 disparaisse de notre environnement.
La santé doit demeurer notre priorité.
Alain Dufresne
Sans détenir la solution magique pour éliminer tous les risques de contagion en pratiquant notre sport favori, je suis d’accord avec le fait que la pratique du golf ne constitue pas un danger accru… Sauf pour la tige du drapeau, et sauf erreur, il n’y a pas vraiment de contact commun avec d’autres objets – on joue avec notre balle, nos bâtons, notre sac et chariot… donc je considère le risque minime, et donc acceptable… et croyez-moi, je tiens à ma santé et prend toutes les préoccupations possibles pour le demeurer! Est-ce mon amour pour le jeu qui m’incite à minimiser le risque? Possible… voire probable!
Quoiqu’il en soit, soyez forts et patients. Pour ma part, je suis bien prêt à sacrifier quelques parties printanières si ceci permettra de minimiser le risque et d’éliminer le virus… même si rien n’est garanti actuellement. Il est toutefois évident que plus les journées seront belles et que nous verrons la pelouse verdir, plus il nous sera difficile de gérer notre force et patience attendues de tous.
On devra possiblement pratiquer nos coups de départs et nos coups roulés avec une ‘manette’ et console de jeu… Mais bon… Restons en santé, c’est la plus grande des priorités actuelles!
BernardP
Je ne suis pas prêt à me priver de golf cette année. Le problème est important, mais il faut être réaliste.
Ce virus, comme les autres virus similaires à la grippe, ne sera finalement désamorcé que lorsqu’une partie suffisamment importante de la population (environ 50% à 70%…) aura été infectée et aura développé les anticorps, créant ainsi une « immunité de masse ». Une mortalité importante en chiffres absolus, mais nettement moindre en chiffres relatifs, est inévitable.
Plusieurs mettent leurs espoirs dans un vaccin. Toutefois, afin de respecter les protocoles de test et de sécurité, celui-ci ne sera prêt que dans 12 à 18 mois, alors que l’immunité de masse aura déjà fortement progressé.
Les mesures restrictives actuelles sont extrêmes, et ne visent qu’à ralentir la progression de l’épidémie, afin d’éviter que notre système de santé soit débordé à court terme, comme en Italie. Notre système de santé n’a pas de capacité en réserve pour faire face à un pic d’épidémie.
La contamination générale est inévitable à moyen et long terme, comme ce fut le cas lors de la grippe H1N1 en 2009. Ce virus, qui a fait a l’époque 18 400 morts, fait maintenant partie des souches récurrentes de la grippe saisonnière.
Rapidement, il faudra que les activités normales puissent reprendre. Est-ce qu’on va attendre qu’il n’y ait plus un seul cas au Québec, au Canada, en Amérique, sur la planète? Il suffit de poser la question pour constater qu’il n’y a pas de réponse satisfaisante.
Le golf est une activité à risque relativement faible : il se pratique à l’extérieur et il y a une distance naturelle entre les joueurs. C’est une des premières activités qui devrait reprendre.
On est certainement moins exposé à la contamination à jouer au golf qu’à faire l’épicerie.
Jocelyn Poirier
Moi si je ne joue pas au golf cet été, je vais avoir les symptômes de la Covid-19.
Michel Fleury
Je suis un avide du golf et je rêve de fouler les allées de mes parcours favoris. Par contre il est inutile de penser à y jouer même avec des efforts de distance entre les joueurs, une personne par voiturette etc. La raison est simple, qu’adviendra t’il du tennis extérieur, de la pétanque, le shuffle et de tout autre sport ou la proximité est semblable au golf ? Le gouvernement ne peut pas se permettre deux poids deux mesures du moins j’en doute.
Francois Mathieu
Plus que le temps va passer, plus que le Premier Ministre Legault va avoir de la difficulté à retenir les gens. Et il doit le savoir très bien, surtout avec la belle température qui s’en vient. Connaissant mon club de golf, je sais qu’il sera très difficile de retenir les gens à ne pas jouer, surtout lorsque je vois actuellement des gens aller marcher au club. Par contre, je crois que nous pourrions jouer au golf mais avec plusieurs mesures à prendre. S’il y a une place qui n’est pas vraiment dangereuse, c’est sur un parcours de golf.
Beaucoup moins dangereux que d’aller se promener en ville comme certains font actuellement. Économiquement parlant, ce serait un désastre pour ce sport qui ne s’en remettrait jamais.