Québec – Une première fois devient souvent LA première fois, celle que l'on se souvient longtemps pour ne pas dire toujours. Dans le cas de Louis-Alexandre Colgan et celui de Samuel Chapdeleine, cette fameuse première fois se passe en compétition, la première victoire pour l'un et la première expérience en tournoi pour l'autre.
Pour Louis-Alexandre, cela se passait au Montcalm, dans Lanaudière. Une première victoire amassée lors d'un tournoi provincial. Un beau moment dont le souvenir le fait sourire.
Quant à Samuel, la compétition se déroulait à Bouctouche, au Nouveau-Brunswick. «J'étais en sixième année, rappelle-t-il. Je n'avais même pas bien joué et pourtant, c'est l'un de mes plus beaux moments au golf et je vais m'en souvenir toute ma vie de ce premier tournoi. J'avais vraiment aimé cela. C'est là que j'ai eu la piqûre pour la compétition.»
Samuel Chapdeleine, 14 ans, Québec
Cet adolescent de niveau bantam a inscrit un beau 77 comme meilleure marque jusqu'à maintenant. Il vise une participation aux Jeux du Québec en 2016, mais à plus court terme, pour la saison 2015, gagner sur le circuit régional est l'un de ses objectifs.
Samuel, qui a en tête de devenir un jour soit avocat, soit pharmacien, estime bien maîtriser son jeu court. «Davantage les petites approches que les coups roulés», tient-il à préciser.
Il aime le golf parce que ce sport le confronte à lui-même: «J'aime cela parce que si tu joues mal, tu ne peux mettre la faute sur les autres membres de l'équipe, tu es le seul à blâmer.»
Louis-Alexandre Colgan, 15 ans, Québec
Tel père tel fils, pourrait-on dire puisque Louis-Alexandre a comme paternel Fred Colgan, celui dont l'académie porte son nom et qui a mis sur la carte bien des golfeurs célèbres au Québec. Il n'en demeure pas moins que c'est lui, Louis-Alexandre, et personne d'autre qui a inscrit un excellent 64 comme score il y a quelques années, lors d'une partie amicale, et qui a déjà ramené un beau 71 en compétition.
Celui qui, cette année, fait le saut du bantam au juvénile, aimerait bien un jour évoluer pour une université américaine mais comme profession, lorsqu'il «sera grand», il n'est toujours pas fixé. Sauf que… «Sauf que ce sera sûrement dans le golf, dit-il. Je ne sais pas encore quoi au juste, mais ce sera dans le golf.»
Plutôt bien à l'aise avec ses coups de départ, Louis-Alexandre aime jouer au golf parce que cela le calme, spécifie-t-il, mais surtout parce qu'il aime rencontrer d'autres passionnés et échanger avec eux.