Québec – On s'entend, c'est beau un terrain de golf! Les amateurs de golf sont unanimes et peu importe l'âge de ceux-ci, cette opinion fait l'unanimité.
«Il n'y a rien de plus beau qu'un terrain de golf!», lance sans détour Julien Blouin, joueur junior de niveau collégial.
«D'une fois à l'autre, on veut toujours y retourner!», s'exclame pour sa part Noémie Ouellette, elle aussi joueuse junior qui étudie au Collège St. Lawrence.
Julien Blouin, 18 ans, Québec
Ce jeune homme qu'on devine, à première vue, sûr de lui, plein de confiance, sait d'ailleurs où il s'en va: «Je veux être pharmacien», précise-t-il encore une fois sans la moindre hésitation.
Julien Blouin, qui vise une participation l'été prochain aux Championnats canadiens juniors, a déjà inscrit 69 à sa carte de pointage en plus d'avoir été médaillé d'or aux Jeux du Québec. L'une des forces de son jeu est sa maîtrise des coups roulés, mais il y a aussi son sens de la stratégie, de l'analyse et de la planification.
Son plus beau moment au golf demeure sa deuxième place, lors d'un tournoi en Georgie, alors que la veille, il était en tête, de quoi nourrir davantage sa passion! «Le golf, dit-il, c'est vraiment une passion. Et cela m'amène un parfait équilibre entre l'activité sportive et les études.»
Noémie Ouellette, 18 ans, Québec
Cette douée était de l'équipe du Collège St. Lawrence, l'automne dernier, qui a remporté le Championnat canadien. Une façon de couronner une autre belle saison de compétition, après entre autres, une deuxième place au Championnat provincial.
Celle qui a pour objectif de joindre un jour les rangs d'une université américaine pour faire de la compétition au sein de la NCAA, s'est déjà permis une ronde de 70. Sa victoire en prolongation, lors d'un tournoi au club de golf Montcalm, reste un de ses beaux moments au golf. Habile avec son bois un, elle ne frappe pas nécessairement de longs coups, mais est très précise. La confiance est au maximum quand elle a cette arme entre les mains, précise-t-elle.
Noémie Ouellette se dit fascinée par la psychologie, un domaine qui se marie bien avec le sport, estime-t-elle. «Les gens viennent à moi tout naturellement pour se confier, me parler de leurs soucis et, franchement, j'aime cela», mentionne-t-elle, amusée et intéressée.
Elle frappe des balles de golf depuis l'âge de 4 ans, alors que son papa, un passionné, l'amenait avec lui au champ d'exercice. Elle a poursuivi parce que pour elle, le golf est «un dépassement de soi, une discipline où il faut toujours faire mieux d'une fois à l'autre».