Québec – Des parcours différents peuvent parfois mener à la même destination. L'un y arrive, il en est à sa première année, l'autre va bientôt faire son entrée, elle travaille fort pour s'y rendre: la compétition universitaire est belle et bien tombée dans l'oeil de deux prodiges, soit Michael Harvey et Catherine Gariépy.
Le jeune homme est une recrue, cette année, au sein de l'équipe du Rouge et Or de l'Université Laval, tandis que la jeune fille, qui étudie actuellement en physiothérapie au cégep, entend bien joindre l'équipe féminine l'été prochain.
Catherine Gariépy, 19 ans, Québec
Très habile avec son fer droit, Catherine Gariépy n'hésite pas une seconde à lui attribuer ses succès. «Il m'a si souvent donné des gains importants», assure-t-elle en parlant de son fameux putter qu'elle n'a toutefois pas été obligée d'utiliser, un certain jour de l'été de ses 14 ans, alors qu'elle a réussi un trou d'un coup. Son plus beau moment de golf, jusqu'ici, que ce coup spectaculaire obtenu au 13e trou du Royal Québec, parcours Royal.
Celle qui a déjà signé une carte de 73 lors d'un tournoi au Royal Québec, comme meilleure performance en compétition, vise cet été de diminuer suffisamment son handicap pour ainsi se qualifier pour un tournoi aux États-Unis. Voilà pour les objectifs à court terme, mais quand Catherine Gariépy regarde au loin et songe à son avenir, une carrière comme pharmacienne est dans sa mire.
«C'est sûr que si j'ai l'opportunité de travailler ou de percer dans le golf, plus tard, ce serait bien, mais actuellement, je travaille pour ça, pour devenir pharmacienne», de dire celle qui considère que le golf l'aide à s'améliorer dans sa vie de tous les jours, qu'il existe une grande connexion entre la vie au quotidien et le golf de compétition.
Michael Harvey, 21 ans, Lac Beauport
Fier compétiteur, Michael Harvey se considère comme un autodidacte. Il a appris les bases du golf par lui-même et s'est initié à la compétition lors d'un séjour au Saguenay. Un gars patient et justement, il considère que ce côté de sa personnalité est l'un de ses points forts au golf.
«Je considère avoir une très bonne attitude sur le terrain, estime-t-il. Je suis capable d'accepter un mauvais coup et de l'oublier. Je suis constant, je ne frappe pas très long, mais c'est régulier.»
Sa victoire au dernier championnat du club Alpin, en 2014, représente l'un de ses beaux moments de golf. «La première journée, sous une grosse pluie, j'avais joué 71!»
Il rêve d'ouvrir un jour son école de golf «avec tous les services, spécifie-t-il, pas juste des cours techniques, mais j'aimerais être entouré des physiothérapeutes, de nutritionnistes et autres spécialistes.»