Ce n'est pas parce qu'ils sont encore adolescents qu'ils n'ont pas une petite idée de ce qu'ils veulent faire plus tard, question de gagner leur vie. Frédéric Voiselle et Philippe Richard le savent déjà et avoir leur propre entreprise les motive, surtout si c'est dans le domaine du sport.
«Je crois que j'ai la bosse des affaires, affirme sans aucune hésitation Philippe Richard. J'aimerais bien avoir ma propre compagnie d'équipements de sports.»
«J'aime bien diriger et c'est pour cela que je voudrais être à la tête d'une compagnie et si c'est dans le monde du sport, ce serait idéal», précise de son côté Frédéric Voiselle.
Philippe Richard, 13 ans, Québec
Étudiant en sport-étude, programme des langues, à l'Académie Saint-Louis de Québec, ce joueur de niveau bantam a déjà enregistré, comme meilleures scores, un excellent 73, en dehors de la compétition, et 79 lors d'un tournoi.
Philippe maîtrise bien ses fers courts et pour lui, jusqu'à maintenant, sa victoire en CRJ 2, au club Le Montmorency, alors qu'il était pee wee, demeure son plus beau moment au golf depuis qu'il pratique ce sport.
«J'aime le golf parce que, justement, quand tu réussis, tu peux dire que c'est par toi-même que tu y es arrivé. La victoire t'appartient à toi seul et non à une équipe», spécifie-t-il.
Frédéric Voiselle, 15 ans, Québec
De niveau juvénile, cet élève de l'Académie Saint-Louis n'a d'autre objectif, pour la prochaine saison, que de gagner des tournois importants. Et comme il joue bien avec ses fers, qu'ils soient longs ou courts, ses chances sont plutôt bonnes.
Son coup le plus mémorable demeure, bien sûr, le trou d'un coup réussi il y a deux ans au Royal-Québec. Un bon coup de fer six bien frappé, se rappelle-t-il.
«Au golf, d'après Frédéric, on peut toujours et toujours se surpasser. Ce n'est jamais la même chose, on peut tenter de nouveaux coups. Quand tu frappes la balle et qu'elle va où tu voulais et quand tu as frappé la balle comme il faut, c'est tellement un feeling indescriptible!»