Gamin, Jean-Bernard Paquet avait comme terrain de jeu les abords du parcours du club de golf Lorette. Adolescent, il entre dans le groupe des juniors de ce même club. À 50 ans, il en devient le directeur général…
«Je n'aurais jamais cru, pendant mes jeunes années, qu'un jour je gérerais le club Lorette! C'est vraiment un retour aux sources total», de spécifier le principal intéressé lorsque récemment rencontré à son bureau du club Lorette, à Québec.
Nommé en septembre dernier, M. Paquet ne cachait pas sa joie de renouer avec le monde du golf lors de cet entretien. Après 32 ans dans le milieu de l'alimentation, celui qui a toujours été un sportif dans l'âme attaque un nouveau défi et cela se passe dans un contexte particulier, la pandémie, bien sûr, et avec la nette intention d'être un gars de terrain.
«Comment peux-tu bien gérer une entreprise comme un club de golf si tu restes dans ton bureau, lance-t-il, convaincu. C'est sûr que je vais me promener souvent sur le terrain avec le surintendant Vincent Chevrette, mais aussi avec les membres. Je me mets comme objectif de jouer au moins une fois par semaine. C'est important de voir ce qui se passe sur le parcours. Et il y a les jeunes, qui s'occupent des bâtons, de même que les employés à la restauration, je vais aller à eux, voir si tout va bien de leur côté.»
Évidemment, en cette première saison complète qui s'annonce. Jean-Bernard Paquet la voit en gros comme une année de rodage, mais il a déjà en tête quelques idées de développement qu'il entend discuter avec les gens du conseil d'administration. Sans développer à ce sujet, il donne quand même une idée de son orientation.
«Je souhaite d'abord et avant tout que le fait de venir jouer au Lorette devienne un événement. Je veux que cela soit quelque chose de plus que juste une partie de golf et que cela fasse en sorte, par la suite, qu'on voudra revenir ici», précise-t-il.
Et cela devrait se faire plus tôt, cette année, estime le nouveau dg, car il y a des indices qui ne mentent pas tel un hiver particulièrement doux…
«Je crois vraiment que la saison va débuter plus tôt qu'à l'accoutumée, en 2021, soupèse-t-il, car le peu de neige, du moins ici à Québec, devrait fondre assez vite. C'est sûr que bien des choses peuvent changer prochainement, mais j'ai confiance.»