Québec – «Je suis un mordu de la compétition, j'aime cela. Avec le golf, tu peux à la fois être ton meilleur ami et ton pire ennemi. Même si ta technique est à point et que tu la maîtrises bien, si, par contre, la tête ne suit pas, si tu n'es pas là, ça ne marche pas et tu n'es plus dans le coup.»
Brandon White a 17 ans et il s'apprête à étudier en histoire à l'Université Laval. Le jeune Ontarien est l'une des recrues 2018 du Rouge et Or et, lorsque nous l'avons rencontré, il y a quelques semaines à l'occasion du championnat provincial à Chicoutimi, il tenait des propos dénotant de la maturité.
Le jeune homme né à Gatineau, mais résidant en Ontario depuis l'âge de 12 ans, joue au golf depuis seulement quelques années et fait de la compétition depuis à peine deux ans. Mais il est clair que l'on a affaire à un athlète.
«Je crois que j'ai du talent dans les sports en général, a-t-il avancé. Pour le golf, actuellement, ma force est surtout dans mes longs coups de départ. Je n'échappe pas souvent le driver…
«C'est mon entraîneur, Marc-André Piette, qui a approché le Rouge et Or, de poursuivre Brandon White. Mon classement actuel (il était troisième à l'Ordre du Mérite lors de l'entrevue) est bon et je crois que je peux faire ma part au sein de l'équipe. C'est sûr que mon objectif premier est, justement, de faire partie de l'équipe de compétition, mais je vise d'abord à m'améliorer, à aller le plus loin possible dans mon développement et je crois qu'avec le Rouge et Or et son programme, tout cela est possible.»
Entraîneurs confirmés
Parmi les autres recrues du Rouge et Or, il y a Charles-David Trépanier (qui devra attendre encore un an avant de faire partie de l'équipe puisqu'il a quitté UBC pour Laval), Antoine Roy et Étienne Lesieur. Chez les filles, une seule recrue, en l'occurrence Florence Leduc de Gatineau.
Le dévoilement de ces recrues a été fait hier avant-midi, au Golf Campus de l'UL, au cours de la conférence de presse confirmant les nouveaux entraîneurs en chef des équipes de golf à la suite du départ du coach Élie Anquetil. Sans surprise, se sont ses adjoints qui prennent la relève.
Ainsi donc, Mathieu Paradis, avec le Rouge et Or depuis 16 ans (4 comme athlète et 12 comme assistant-coach), sera en charge de l'équipe masculine pendant que Kevin Bergeron est confirmé comme entraîneur chef pour les filles.
Le président du conseil d’administration du Club de golf Rouge et Or, Stéphane Lemieux, se félicitait de cette nouvelle: « Pour nous, c’est une suite logique. Mathieu et Kevin ont la même volonté de faire progresser le programme et ils ont les valeurs de l’Université Laval à cœur. Nos étudiants-athlètes sont chanceux d’avoir un personnel d’entraîneurs à la fois jeune, dynamique et expérimenté, avec des connaissances techniques à la fine pointe, pour se démarquer sur la scène provinciale et nationale. »
Un autre titre
La saison de compétition universitaire québécoise se met en branle le 30 août au club de Cap-Rouge. Il y aura ensuite une épreuve au club Summerlea puis la finale à Islemere. Les deux entraîneurs du Rouge et Or assurent que le but est encore et toujours de mettre la même sur le titre. Les gars l'ont gagné 17 fois jusqu'à maintenant. Les filles sont les teneuses du titre de 2017.
«C'est toujours le but ultime, de préciser Mathieu Paradis. Mais rien n'est gagné, cependant. Les Carabins ont toujours de très bonnes équipes et Concordia s'affirme de plus en plus.»
Du côté des Carabins de l'Université de Montréal,d'ailleurs, les camps de qualifications se tiendront peu après le 20 août. On saura alors davantage quelles seront les forces de ce côté.
Retour d'Anthony Demers
Chez les Patriotes de l'Université du Québec à Trois-Rivières, les qualifs ont lieu cette fin de semaine au Ki-8-Eb et l'entraîneur, Pascal Garneau, est confiant de présenter une meilleure équipe cette année, surtout avec le retour d'Anthony Demers.
«Anthony est allé faire quelques essais sur le marché du travail et maintenant il revient aux études, nous a confié le coach Garneau lors d'un récent entretien téléphonique. Je suis bien content de le retrouver dans l'équipe.
«L'an passé, nous avons eu beaucoup de départs et il fallait reconstruire. C'est dommage car, les années antérieures, nous avons bien fait, terminant régulièrement dans le top 5. J'ai bien confiance qu'on va de nouveau se situer dans ces rangs-là dans les prochaines années», a-t-il conclu.