Saint-Jean-sur-Richelieu – «J'aime son cachet, ses beaux arbres, son challenge, j'aime tout! J'y suis chez moi!»
Marie Lebeau a grandi sur les allées du club de golf Saint-Jean, à Saint-Jean-sur-Richelieu. On comprend tout de suite pourquoi elle n'hésite pas à vanter ces lieux où vallons verts, ruisseaux discrets et rivière majestueuse se côtoient.
«J'ai chez moi des photos où je suis sur le terrain à l'âge de 3 ans!», rappelle-t-elle aussi alors que nous déambulions, il y a quelques jours, sur les allées de ce club où, il n'y a pas si longtemps, était réservé aux membres seulement.
«C'est un peu ainsi que je le décrirais, de dire le directeur Éric Briand, à savoir que c'est un terrain de type privé à un prix pour le public.»
Effectivement, les visiteurs non-membres y sont admis depuis quelques années à ce club qui a éprouvé quelques difficultés financières (comme bien d'autres au Québec ces dernières années), ce qui ne l'a toutefois pas empêché d'offrir un parcours des plus respectables, pour ne pas dire de très belle qualité.
Éric Briand signale que dans deux ans, le club sera centenaire. Ainsi, les beaux arbres matures dominent, forment la toile de fond, ce qui n'est nullement négligeable, loin de là, on se retrouve dans un lieu pittoresque et agréable. Sauf que cette année, certains arbres sur le parcours ne l'ont pas eu facile…
«Ici, au 14e trou, c'est la catastrophe!», émet tristement Marie Lebeau quand nous approchons du vert. Un vert dégarni, seul sur sa butte. Puis la golfeuse nous montre les nombreuses souches au sol, tout autour.
«Il y avait ici une vingtaine de beaux frênes qui entouraient le vert. C'est maintenant le désert. C'est triste», déplore-t-elle.
Mais elle comprend, l'agrile du frêne fait rage et c'était la solution.
«Partout sur le terrain, précise le directeur et surintendant Éric Briand, il a fallu abattre plus de 80 frênes à cause de cette maladie.»
Deux trous plus tard, soit au 16e (photo en manchette), on ne pense plus à tout cela, on profite plutôt du décor. Car pas de doute, on a affaire au trou signature. Aménagements floraux près des tertres de départ et rivière Richelieu en arrière-plan donnent un coup d’œil de toute beauté. Alors on sort le kodack!
Mais auparavant, à partir du 10e trou, ce sont plutôt les hybrides et bois d'allée qu'on avait dû sortir. Car le neuf de retour débute avec quatre bonnes normales 4 où il ne faut surtout pas rater son coup de driver avec des distances du départ au vert allant de 400 verges et plus.
Mais on s'y fait et on apprécie d'être sur des allées bien entretenues. Pour les verts, ils sont rapides et tiennent très bien leur ligne.
«Certains verts ont connu la maladie, au début de l'année, mais c'est réglé», précise Éric Briand.
On retiendra de notre passage que le terrain ne compte pas beaucoup de plans d'eau, ce qui habituellement donne un peu de charme à un parcours de golf. Toutefois, les arbres bordant les allées, les dénivellations (on pense entre autres au 3e trou), les fossés au fond desquels se glissent de petits ruisseaux devenant des obstacles, bref le décor en général d'un terrain mature font en sorte qu'on ne peut pas être déçu.
Enfin une autre chose qui nous paraît intéressant à signaler, après avoir joué avec Marie Lebeau et ses compagnes régulières de jeu (Sylvie et Diane), c'est qu'il semble y avoir une belle vie de club à cet endroit et cela, c'est tellement important! L'activité sociale nous paraît aussi importante qu'un terrain de qualité lorsqu'on est membre à un club de golf et c'est super de le constater de temps à autre comme ce fut le cas à Saint-Jean.
(Golf Martial Lapointe tente ces jours-ci de visiter régulièrement des parcours de golf du Québec pour vous guider un peu dans cet été sous le sceau de la Covid-19. Ce jeudi (16 juillet) vous pouvez également avoir nos impressions au sujet du club Dorchester en Beauce. Bonne découverte!)
st jean sur richelieu fan
Merci pour cet article et votre avis, serait il possible de me recommander un parcours pour une débutante comme moi, j’ai joué juste une fois dans ma vie et j’aimerai m’y mettre plus souvent pour combatre le stresse du travail 🙁