Lors du Traveler’s, sur le circuit du PGA en fin de semaine, Phil Mickelson a eu la possibilité de bénéficier d’une particularité des règles locales.
Voici une note qui apparait sur les règles locales du PGA Tour ainsi que dans la majorité des circuits de golf :
Obstructions inamovibles – Les zones de terrain en réparation marquées d'une ligne blanche et les routes ou sentiers à surface artificielle ou autres obstructions identifiées auxquelles elles sont reliées, sont considérées comme étant une seule condition anormale de terrain lorsqu'on prend un dégagement selon la règle 16.1.
Voici les faits :
La balle de Phil repose sur un sentier en asphalte et il y a une grande partie dans la côte qui est marquée par une ligne blanche (terrain en réparation). Vous pouvez voir très bien la ligne blanche dans la vidéo.
Phil Mickelson is 50 and still learning some of the more intricate rules of the game.
This clutch par save on No. 17 helped him reach the clubhouse with the lead. pic.twitter.com/CNi6c0kpFT
— PGA TOUR (@PGATOUR) June 27, 2020
Explication :
Lorsqu'on prend un dégagement d’un sentier ou d’un terrain en réparation, il faut trouver le point de dégagement le plus près et il faut se poser la question suivante :
À QUEL ENDROIT DEVRAIT REPOSER MA BALLE POUR QUE LA POSITION DE CELLE-CI, AINSI QUE MA PRISE DE POSITION, NE SOIENT PLUS DÉRANGÉES PAR LA SITUATION?
Dans ce cas, Phil a mis un tee à l’endroit où serait son bâton en ayant les pieds en dehors de la zone. Il est évident que le point de dégagement le plus près était à droitee du sentier et non à gauche dans la côte.
S’il n’y avait pas de terrain en réparation, il est probable que le point de dégagement le plus près aurait été dans la côte. Mais en y rajoutant le terrain en réparation (ligne blanche), la limite sur côte était assez loin.
POURQUOI CETTE RÈGLE?
Si cette règle locale n’était pas en place, le joueur aurait deux étapes à franchir. Prendre un dégagement pour le sentier en asphalte. Ensuite il devrait prendre un dégagement pour le terrain en réparation. Il est possible que le résultat final aurait été de laisser tomber une balle dans la côte.
PRÉPARATION DU TERRAIN
La partie la plus importante de l’arbitre en chef est justement de voir tous les endroits sur le terrain où une balle pourrait aboutir et s’assurer qu’un joueur ne sera pas injustement traité. Nous devons établir les terrains en réparation et les dégagements éventuels de sentier
MON COMMENTAIRE
Un arbitre en chef ne doit jamais se dire : IL N’Y AURA JAMAIS DE BALLE DANS CET ENDROIT. Selon mon expérience, les balles de golf peuvent se rendre n’importe où…
Édouard Rivard
Excusez-moi Édouard, mais je crois que Phil Mickelson connaît beaucoup mieux les règles que vous le dites et il est toujours en quête de publicité. Il savait très bien que l’espace encerclé à gauche du sentier asphalté était zoné en réparation et que son point de dégagement était à droite parce qu’il est gaucher. Jusque là ça va, ce que je questionne c’est pourquoi l’arbitre lui a accordé un deuxième « drop » alors que la balle n’est pas en avant du point de dégagement et à l’intérieur de 2 bâtons et à mon sens le chemin ne nuit pas à son élan. Ce n’est toutefois pas la position idéale de la balle que Mickelson désire et il sait très bien qu’en laissant à nouveau tomber la balle, il y a de fortes chances qu’elle roulera vers le sentier et qu’ainsi il pourra déposer lui-même la balle et jouir d’une balle moins enfoncée dans le gazon. Il a fait appel à l’arbitre seulement pour pour la situation ne soit pas questionnée. Si on écoute la conversation attentivement, en aucun moment il ne donne l’impression d’apprendre quoique ce soit, il dirige plutôt la situation et ne demande que l’approbation de l’arbitre durant tout le processus. N’importe quoi pour augmenter son temps d’antenne à la télévision nationale!
Édouard Rivard
La balle a roulé à l’extérieur de la zone de dégagement qui débutait à l’emplacement du tee