Miami – C'est un nom, Miccosukee, que l'on entend rarement du côté des golfeurs et golfeuses du Québec lorsqu'il est question de clubs à jouer en Floride. Et pourtant, après un récent passage (il y a en fait une semaine ce jeudi), on a vite constaté que, quelque part, le Miccosukee Golf and Country Club s'avère un incontournable.
Peut-être est-il trop loin des secteurs où se regroupent habituellement les communautés francophones en Floride? Peut-être est-il trop dispendieux? On ne saurait dire. Toutefois, c'est dommage de ne pas jouer plus souvent ce terrain qui est géré par une communauté autochtone.
Situé dans la partie extrême ouest de Miami, le Miccosukee Golf and Country Club frôle les standards de ce que l'on pourrait qualifier de terrain haut de gamme. Ces temps-ci, alors que la majorité des snowbirds n'ont toujours pas migré vers le sud, les coûts pour une partie y sont plutôt abordables, dans les 40 dollars en après-midi les jours de semaine, mais en haute saison, on parle davantage dans les 60$.
Nous avions joué ce magnifique terrain de 27 trous il y a de cela quelques années, quand même, et l'envie d'y retourner ne nous lâchait pas, seuls la distance et les prix nous retenaient. La semaine dernière, comme nous avions du temps et que les prix sont raisonnables pour nos humbles moyens, nous avons sauté sur l'occasion et sommes retournés jouer ce magnifique terrain de golf.
Il y a, comme mentionné ci-haut, 27 trous au Miccosukee. Les trois portent des noms de poissons, soit le Marlin, le Barracuda et le Dolphin. Lors de notre récente partie, nous avons foulé les allées du Marlin, ensuite du Dolphin. À notre premier passage il y a quelques années, nous avions joué Dolphin et Barracuda et, selon nous, ce dernier 9 trous est le plus beau, le plus intéressant.
Mais notons que les deux autres en valent aussi le coup. Le design de chacun d'eux est très agréable et, disons-le tout de suite, il y a de l'eau partout ou presque. Il faut s'y faire, il y en a pratiquement partout. Et ces plans d'eau ne représentent toutefois pas nécessairement des obstacles, ils améliorent tout simplement le coup d’œil de chacun des trous et ce, à notre plus grand plaisir.
Ainsi donc, la principale difficulté de ce terrain ne se situe pas du côté des obstacles d'eau (certes, à certains endroits il faut bien regarder le plan du parcours avant de s'élancer), mais surtout du côté de la longueur de certains trous, plus particulièrement les normales 4.
Par exemple, la combinaison Marlin-Dolphin donne un parcours de près de 7000 verges des jalons bleus et de 6500 des blancs. Quand le vent est de la partie, affronter des pars 4 variant entre 420 verges des jalons jaunes et 472 des départs bleus, il faut s'armer de courage mais surtout d'un excellent bois 1.
Sauf qu'il ne faut pas s'arrêter qu'à ces trous d'une longueur épuisante, il faut plutôt apprécier le décor général du parcours et les conditions de jeu de qualité. Précisons que la semaine dernière, quelques étranges petits trous apparaissaient ici et là sur la plupart des verts (sans doute une bibite quelconque ou une petite maladie temporaire) qui n'ont cependant rien enlevé au plaisir de jouer ce terrain de golf.
À noter aussi que le club vient tout juste d'acquérir des voiturettes flambant neuves, confortables, comme pour nous gâter davantage!
En résumé, dès que la chance d'aller s'élancer sur ce terrain se présente, il faut y aller. Car, on le répète, c'est un incontournable.