Palm Beach Gardens, Floride – C'est sûr que fouler les mêmes allées sur lesquelles s'exécutent à l'occasion les meilleurs au monde a quelque chose de particulier. Mais parfois, au prix demandé, est-ce que cela en vaut vraiment la peine? C'est la question qui nous trottait à l'issue d'une ronde sur le parcours The Champion, en Floride.
Dans quelques jours, les pros de la PGA disputeront la Classique Honda au PGA National, à Palm Belach Gardens en Floride. Ce club de golf prestigieux compte cinq parcours signés Fazio, Palmer et Nicklaus. Ce dernier a créé The Champion, le parcours accueillant le tournoi.
Nous avons eu l'opportunité, il y a quelques semaines, de jouer une partie sur ce 18 trous, grâce à l'initiative de M. Luc Ouellet, de National, qui est membre à ce club. Car pour y jouer, il y a trois possibilités: être membre, être invité de membre ou, enfin, être client du PGA National Resort and Spa.
Pas de cadeau
Disons d'abord que le complexe impressionne à l'arrivée. Avec toutes les installations, ici et là, destinées entre autres aux réseaux télé, on devine que l'on est dans un lieu où les grands du golf se côtoient à l'occasion.
Puis on va au champ d'exercice. Rien de particulier, peut-être même un peu à l'étroit quand on sait qu'il y a cinq parcours dans les environs et que s'il y a foule… Sauf que le préposé au départ qui nous accueille sur le tertre numéro un fait vite oublier cet inconvénient. Gentil, poli et serviable, son accueil prédispose à une belle partie de golf, peu importe le score final qui sera inscrit à l'issue du 18e trou.
Car on ne va pas là pour nécessairement briser des records. La qualité des allées et des verts ne laissent pas indifférents et on peut même dire qu'elle inspire, qu'elle force le golfeur à s'appliquer, comme par respect des lieux, mais attention, la partie n'est pas gagnée. Le terrain, bien qu'offrant en général des aires d'atterrissage assez larges, ne fait pas de cadeau.

On est d'ailleurs assez vite confrontés à cette réalité quand au 4e trou, une normale 4 pas très longue, on doit composer avec un vert peu profond, tout en hauteur et à ses pieds, une bonne fosse de sable, creuse, qui en protège l'accès. Et il y a bien sûr les plans d'eau, nombreux et souvent en jeu qui compliquent encore plus le travail. Mais pas grave, on est là pour jouer au golf et relever des défis!
Fameuse Bear Trap
Les mordus qui suivent les pros à la télé savent que la victoire, depuis que la Classique Honda se tient au PGA National, peut se jouer sur trois trous, soit les 15e, 16e et 17e trous, communément appelés la Bear Trap. Pas de doute, ces trois trous sont exceptionnels et, surtout, pas faciles même si, au premier coup d'oeil, ils semblent anodins. Et surtout qu'il serait exagéré pour nous, amateurs, de partir des jalons des pros où là, pas de doute, on ne parle plus de trous de golf mais de périples à surmonter, d'épreuves à relever!
D'abord le 15e, une normale trois que les pros jouent sur une distance de 176 verges. Il n'y a tout simplement pas d'allée, la balle doit survoler l'eau et atterrir sur un vert pas si large que cela. Puis le 16e, probablement la seule normale 4 avec une allée vraiment étroite, bordée d'eau sur la droite. Justement, on veut éviter l'eau à droite et, du même coup, on s'éloigne du vert de l'autre côté du lac… Et on parle d'un trou de 435 verges, quand même!
Enfin, le 17e, une autre normale 3 mais, encore là, de l'eau partout et pas nécessairement le vert le plus profond. Les jalons arrières donnent un par 3 de 172 verges.
Trop cher
Le parcours The Champion est un beau 18 trous. Mais sa beauté relève essentiellement de la Bear Trap.
On avait beaucoup d'attente, on se disait que si les pros y jouent… on se disait aussi au prix que l'on paie (230$, américains, bien sûr!)… mais on est restés sur notre faim. Rien d'exceptionnel si ce n'est la qualité d'entretien.

Alors après la partie, on en jase avec notre hôte, Luc Ouellet. Celui-ci convient que le prix est élevé et que pour un tel montant, le terrain n'est pas nécessairement à la hauteur.
«La direction a été abordée à ce sujet, nous explique M. Ouellet. Cela a été mis à leur connaissance que c'est trop cher pour un tel parcours. Mais quelque part, la demande est là. Malgré le prix, les gens réservent en grand nombre. Ce n'est rien pour les inciter à baisser les prix.»
Donc dans les prochains jours, il sera possible d'observer à la télé les pros s'élancer sur les allées du PGA National. Et même pour ceux et celles qui séjournent là-bas ou qui sont de passage, l'occasion est belle d'aller voir les meilleurs rivaliser entre eux. Pour notre part, une attention particulière à la Bear Trap, c'est surtout cela que l'on retient après avoir joué ce terrain.
Stephane Lacombe
Apres votre visite vous en mesure de mirux comprendre les resultats obtenues par Annie Lacombe qui a cummulle un +3 sur 4 rounde l’ an passer a l’Optimist International qui as lieu au PGA , ce qui lui a value la 3ieme place elle etait seulement a 2ieme canadienne a atteindre le podium depuis le debut de ce tournois qui regroupe plus de 130 golfeuse de 64 pays
Francois Mathieu
Bonjour à vous,
Je viens de lire votre chronique sur votre pèlerinage au PGA National…possiblement GRATOS avec votre statut de journaliste ou/et votre gentil contact…
Je partage exactement les mêmes sentiments que vous à ce sujet. Quand même chanceux d’avoir mis les pieds sur ce parcours.
Sauf que ce parcours, comme la plupart des parcours connus aux USA est surtout basé sur une réputation.
Et une réputation, çà se paye.
Ex. Pebble Beach, Batusrol, Winged Foot, Congressionnal, Kiawa Island, etc.
Je n’ai pas joué très souvent en Floride depuis 15 ans mais je peux vous mentionner que de »dépenser » $ 230, 00 US, pour jouer un tel parcours, çà frise le ridicule. Çà frise le ridicule, pas pour ce club mais pour ceux qui le payent. C’est la même chose un peu partout dans le monde où plusieurs parcours sont »surestimés ». Un autre élément bien important à considérer: lorsque vous avez joué, le parcours n’avait pas été préparé pour le Honda Classic. Surtout si vous y avez houé il y a 2 à 3 semaines avant la classique Honda. Possiblement qu’ils étaient en train de peaufiner le parcours. Je vous dirais que si vous auriez la chance de jouer jeudi matin à 9:28 avec Jordan Spieth et Dustin Johnson, possiblement que votre expérience de golf au PGA National serait très différente avec les verts à 12. Et même à $ 230, 00 US, votre journée aurait été gravé à tout jamais. loll…loll…
François Mathieu
Martial Lapointe
Nous avons bel et bien payé de notre poche notre partie à 230$ US. Ce n’était pas GRATOS et personne du PGA National ne savait que je suis journaliste.
Martial Lapointe
Nous vous invitons à jeter un coup d’oeil, sous l’onglet À propos, à notre politique d’information et à nos lignes d’éthique.
Merci