Québec – Josée Doyon, Charles-Éric Bélanger et Hugo Bernard joueront pour le Canada en 2016 et l'on peut dire sans hésiter que ce trio québécois aura tout simplement sa place au sein des équipes nationales. Un quatrième nom aurait pu être ajouté, Étienne Papineau ayant lui aussi connu une année 2015 assez exceptionnelle.
«Il a quand même terminé 10e au mondial au Japon, rappelle son entraîneur Fred Colgan. Dans n'importe quelle autre discipline, quand un athlète termine 10e en Coupe du monde, comme Étienne est parvenu à le faire, il a sa place sur l'équipe nationale de son pays.»
S'il juge décevant l'absence de «Papi» sur l'équipe nationale, Colgan ne cache pas sa fierté face à ses deux autres poulains: Doyon et Bélanger. De plus, avec leur place sur l'équipe canadienne, ces deux athlètes portent à 15 le nombre de golfeurs et golfeuses que son académie a conduit jusqu'aux sommets en l'espace de dix ans.
«C'est un record! Cela démontre que quand un jeune se pointe chez nous, nous sommes capables de l'amener loin» a lancé Colgan, lui, dont l'académie portant son nom en est à sa 25e année d'existence.
«Cooky attitude»
Dans un échange de courriels, Josée Doyon se disait très fière de faire partie de cette équipe, de représenter son pays, elle qui en est à sa première expérience à ce niveau.
«Pour moi, a-t-elle écrit à Golf Martial Lapointe, c'est vraiment un honneur d'enfin faire partie de l'équipe Canada! C'est sans aucun doute une belle récompense pour tous mes efforts et le travail acharné depuis les dix dernières années! Pouvoir représenter mon pays est une grande étape pour moi et j'ai déjà hâte à la saison 2016!»
La jeune fille de Saint-Georges, en Beauce, a tenu à rappeler que l'équipe pour laquelle elle évolue actuellement, soit les Golden Flash de l'université Kent State aux États-Unis, la plonge dans une atmosphère gagnante. L'équipe a remporté les trois dernières compétitions de leur circuit universitaire.
«Notre équipe a réalisé des choses incroyables, a-t-elle exprimé, et je crois que c'est dû à l'ambiance phénoménale que nous avons ensemble, mais aussi et surtout à notre éthique de travail, notre »cooky attitude » et nos entrainements! Nous avons un grand focus, mais beaucoup de fun, ce qui fait que nous sommes fortes et sans peur!»
Bélanger et Bernard
Du côté de Charles-Éric Bélanger, de Québec, lui aussi en est à sa première participation au sein de l'équipe nationale. Il fera partie de l'équipe de développement. À 16 ans, on peut dire sans se tromper que ce jeune prodige fait partie des grands espoirs québécois. En 2014, de belles choses se dessinaient de son côté, il bouillait… et en 2015, il a explosé, accumulant les succès les uns après les autres. On parle ici du champion canadien junior!
Quant à Hugo Bernard, de Mont Saint-Hilaire, c'est pour lui la deuxième fois qu'il se retrouve sur l'équipe canadienne. En 2013, il avait obtenu sa place sur l'équipe de développement. «Après une bonne année 2015, malgré plusieurs déceptions, les efforts sont récompensés. Merci à mes chums et à mes coachs», a-t-il souligné sur sa page Facebook peu après avoir appris la nouvelle.