Québec – On a beau leur poser la question séparément, elles écrivent toutes les deux la même réponse. Questionnées à savoir quel est leur plus beau moment de golf depuis qu'elles pratiquent ce sport, Élizabeth Labbé et Sarah-Maud Longchamps mentionnent sans hésiter cette deuxième ronde, lors d'une compétition au New Hampshire, l'été dernier, qu'elles ont jouée sur le même quatuor. Bien des mois plus tard, elles vibrent encore au souvenir de ce moment magique. Mais quand on a affaire à deux amies, des vraies, on comprend.
«Nos résultats de la première ronde faisaient en sorte que nous avions une chance de nous retrouver le lendemain sur le même groupe, relate Sarah-Maud. Nous avions hâte de voir les heures de départ et quand on a constaté qu'on jouerait ensemble, nous étions si heureuses! Ce fut vraiment une belle journée de golf!»
– Élizabeth Labbé, 13 ans, Lévis
Jouant dans la catégorie bantam, la jeune fille a enregistré comme meilleur pointage 87. Le bâton avec lequel elle est le plus à l'aise, c'est son putter. Pour la prochaine saison, elle vise un top 15 au niveau provincial et souhaite se qualifier pour le championnat canadien. Étudiante à l'Académie Saint-Louis, à Québec, Élizabeth aimerait bien travailler dans le monde du sport plus tard, un travail de psychologue sportive est en ce moment dans sa mire. «C'est mon père qui m'a transmis sa passion pour le golf», précise-t-elle avec un large sourire accompagné d'un petit air timide.
Sarah-Maud Longchamps, 15 ans, Lévis
Joueuse de niveau juvénile, Sarah-Maud vise pour 2015 un top 3 au provincial et faire la coupure au canadien. Celle dont la meilleure marque est 85 jusqu'à maintenant, espère, dans ses objectifs à long terme, faire un jour partie de l'équipe canadienne et poursuivre ses études dans une université américaine. Elle frappe bien ses bâtons hybrides et quand elle se retrouve à une distance de 100 verges, elle est très constante. Celle qui demeure non loin du club La Tempête, là où son père et son grand-père sont membres, songe à travailler plus tard dans le domaine de la médecine. «Je ne sais pas encore quoi au juste en médecine, mais j'aime bien les sciences. Et en bio, je n'ai pas de problème avec la dissection», lance-t-elle sûre d'elle.