Vous avez bien lu… Eh oui! laissez plier votre coude gauche (pour les droitiers) à la montée. Une des plus grandes légendes urbaines au sujet de l’élan de golf stipule qu’il faut absolument garder le bras gauche tout droit et tendu au cours de l’élan arrière. La vérité est que plusieurs professionnels de la PGA ont une légère flexion au coude gauche. Alors l’idée de barrer le bras gauche est absolument fausse.
Un bras gauche souple avec une légère flexion au coude permet d’obtenir un élan groupé et favorise la coordination essentielle entre les bras et le corps. De plus, ceci amènera une rotation complète et une position idéale au sommet de l’élan arrière, permettant un retour vers l’impact tout en précision et puissance.
À l’opposé, raidir son bras gauche crée de la tension tout en déconnectant les bras du tronc, ce qui provoquera inévitablement une dominance des bras et une restriction de la rotation du corps. N’oubliez pas que les tensions favorisent grandement le risque de blessures.

Un bras gauche souple aidera donc à contrôler les tensions, permettant un meilleur transfert d’énergie et une plus grande vitesse du bâton au point d’impact.
Comme les pros?
En terminant, je suis toujours surpris d’entendre les gens se comparer aux meilleurs professionnels de la PGA dans l’exécution de leur élan. Je vous rappelle que les professionnels que vous observez à la télévision, sont des athlètes d’exception dotés d’un talent exceptionnel et ils sont ultra entrainés. Aucun golfeur ne peut se comparer à eux. Nous vous enseignons plutôt les éléments de base adaptés à votre niveau d’habileté et non des détails n’ayant aucune influence sur l’efficacité de votre élan.
Bon golf!
Pierre-Jean
Je pense qu’un bras allongé est, le plus souvent, un élément positif dans le swing de golf.
Votre texte parle bien de joueurs qui ont un bras gauche en LEGERE flexion. Il y a quand même une grande différence avec un bras gauche fléchi qui sera le plus souvent négatif dans le swing et il est quand même bon de le rappeler et de ne pas laisser penser que le bras ne doit pas forcément être allongé et qu’un bras plié peut convenir.