Le départ de l'élan dicte souvent la qualité de votre mouvement et ainsi garantit un résultat satisfaisant. L'enchaînement des bons mouvements, aux bons moments, que l'on définit comme le rythme de l'élan est la clé de l'exécution d'un coup au golf réussi.
L’AMORCE
Le golf diffère des autres sports de frappe au niveau de son inaction avant l’exécution. Créer un mouvement fluide est essentiel et être immobile au départ rend ce geste encore plus complexe puisque toutes sortes de pensées différentes risquent de s’installer.
Juste avant le départ, je conseille de sentir de petits mouvements au niveau de toutes les parties du corps mobile (poignets, bras, épaules, doigts, hanches, cou, etc…) question de se détendre et être prêt à se mettre en action. Le meilleur exemple est un joueur de tennis en réception de service; il ne demeure jamais immobile avant de recevoir la balle. La pression de vos mains au minimum sur le bâton (tenir sans pression excessive) permettra une amorce harmonieuse de tout le corps avec une grande fluidité.
L’ÉLAN ARRIÈRE
Bien sûr, la qualité de l’élan arrière provoquera assurément un retour vers la balle plus précis et une finale en équilibre. Voici les actions essentielles que je surveille dans ma pratique
– Tout d’abord, la rotation du corps devrait s’exécuter en fonction des qualités athlétiques, les contraintes physiques et la flexibilité de chacun. L’objectif étant d’atteindre un maximum de pivot en gardant l’appui des pieds au sol.
– De leur côté, les bras et les mains devraient atteindre l’amplitude maximale toujours en fonction des capacités du golfeur. Pour un droitier, des mains positionnées au-dessus de l’épaule droite ou tout près est conforme. N’oubliez pas, pour maximiser autant la rotation que l’amplitude, vous devez éviter de bloquer votre coude gauche.
Bon golf!