Tout comme mentionné lors de ma dernière chronique, la pandémie nous affecte beaucoup et surtout dans nos plans de voyages, particulièrement les voyages de golf que nous avions l’habitude de prendre avec nos amis et aller au soleil pratiquer notre sport préféré… Le Golf bien entendu! Voici donc ma deuxième chronique qui saura à la fois vous faire rêver un peu et vous informer sur une nouvelle destination.
L’Arizona
Bon, nous connaissons tous les destinations classiques des Québécois, soit la Floride et les Carolines, mais plusieurs d’entre vous, par souci de changement et d’un peu de variété, pourraient opter pour cette partie des USA, l’Arizona.
Croyez-moi, il y en a pour tous les goûts et tous les prix.
Lors de la planification de votre périple, sachez que plusieurs compagnies sont disponibles pour vous aider à bien organiser votre séjour : hôtel, golf, voiture, repas, etc. Personnellement, j’ai toujours préféré faire appel à des spécialistes en la matière, tout en acceptant que cela me coûterait un peu plus.
Lors de mon séjour dans cet état du sud-ouest, j'ai retenu les services de « Tee-Time-USA / Arizona ». Le service est exceptionnel et les conseillers sont à l’écoute de votre budget.
Et parlant de budget, entre vous et moi, si votre budget n’est pas un problème, bookez sans faute au Boulders Golf Resort. Que vous jouiez le parcours nord ou le sud, vous allez adorer. Par contre, ne faîtes pas l’erreur de vous diriger immédiatement sans réfléchir sur les tertres arrières! Mettons que votre orgueil en prendra pour son rhume avec deux parcours de 7,000 verges, parsemés de pars 3 au-delà de 225 verges! Alors choisissez donc le jalon (il y en a six) qui correspond à votre niveau de jeu, votre partie n’en sera que plus agréable.
Les incontournables
Le TPC « Stadium course », là où se joue le tournoi de la PGA Waste Management à chaque année, figure évidemment dans la liste des incontournables. Les prix sont déraisonnables, j’en conviens, mais le détour en vaudra la peine.
Voici un parcours de 7,300 verges, tertres arrières, tout à fait immaculé soit dit en passant, qui vous fera découvrir des pars 4 qui sont souvent plus longs que certains de nos pars 5 ici au Québec. Vous pourrez aussi admirer le set-up du 16ème trou, la fameuse normale 3 rebaptisée « The Coliseum ». WOW!
Conversation de « pro-shop »… L’assistant-pro qui me connaissait me dit d’un petit ton prétentieux: « Si tu joues ton handicap, je te donne ma Mercedes ». Après un 80 bien sonné, je suis reparti avec ma voiture de location!
Petites anecdotes : rencontré sur le terrain de pratique, MONSIEUR Bruce Lietzke. Nous n’étions que deux, on frappait tous les deux des « baby cuts » et on a passé une heure à échanger sur le fameux dilemme : « Un fade ou un draw? » Ensuite, deuxième anecdote, je me présente sur le trou #1, et mon compagnon de jeu n’est nul autre que Vince Ferragamo, l’ancien quart arrière des Rams de Los Angeles, et aussi des Alouettes. Un maudit bon gars qui prétendait par contre être à 3 d’handicap. Disons qu’il m’a donné quelques pesos!
Superstition Springs : petite merveille de parcours située dans la ville de Mesa, qui est vite devenu un favori de tous, surtout parce qu’il est toujours dans un état spectaculaire avec des verts ondulés à souhait, rapides (12.5 à 13) et que le service à l’accueil est hors pair. De plus, si l’envie de jouer 36 trous vous gagne, prenez un bon lunch, retournez à la boutique, soyez gentil, et vous verrez le tarif spécial qu’ils vous offriront, ça vaut la peine.
Stonecreek Golf Club : Ouvert depuis 1983, dessiné par les architectes renommés Gary Grandstaff et Roy Dye (le frère de l’autre), voici un terrain traditionnel, semi-privé, à prix fort abordable et qui, depuis quelques années, est toujours en excellente condition, particulièrement les verts. Les allées sont plutôt généreuses, donc allez-y gaiement avec le gros « bamboo ». Ce parcours, bâti en plein milieu de la ville de Phoenix, m’a toujours beaucoup plu, simplement parce que malgré ses 6,800 verges, il n’est pas hyper difficile et récompense les bons coups. Je me souviens encore de mon « aigle » au 13ème trou: river – fer 3 – un putt et le tour est joué! Et comme vous, on aime bien retourner jouer les terrains là où on performe bien! C’est bon pour l’égo, right?
Troon North Golf Club : Quand on parle d’incontournable, et bien celui-là il est en haut de la liste! D’ailleurs il prône toujours au top de divers palmarès des plus beaux terrains de l’Arizona. Que vous choisissiez de jouer sur le parcours « Pinnacle » ou sur le « Monument », vous serez ravis. Tout est impeccable, tout est parfait! La vue est spectaculaire!
De plus, je ne me souviens plus sur lequel des 2 terrains, mais à l’arrière des tertres noirs (rarement accessibles), il y a une coupe comme sur les verts et les tertres sont EXACTEMENT coupés à la même hauteur: 12.5 – 13.0 ou même 14.0… Donc en attendant de frapper, le golfeur peut apporter son putter et pratiquer ses coups roulés
J’ai eu la chance, cette journée-là, d’être partenaire avec l’assistant-pro, voilà pourquoi nous pouvions le jouer complètement à l’arrière; 7,100 verges de pur plaisir ou de pur enfer! Et si, en fin de ronde, vous croyez qu’avec 3 trous à jouer tout va bien, et bien vous arriverez au trou #16, par 3 de 254 verges, et ensuite le #17, par 4 de 495 verges… votre retour à la réalité sera brutal, faites-moi confiance.
Avant de vous laisser, petit conseil, ne prenez pas vos temps de départ trop tôt le matin, vous serez surpris d’apprendre qu’il y a plus souvent que l’on pense de la gelée au sol… « frost delay », alors pensez-y bien avant de réserver pour 7:30 hrs am…
Bon golf! Bonne préparation! Bon hiver!
André J. Côté, CHA
Denis Boucher
Excellents commentaires M Côté, jumelé à un bon sens de l’humour . Vos commentaires seront fort utiles pour les personnes comme moi qui songent à un voyage en Arizona, bien entendu quand la Covid sera chose du passé.