Boynton Beach, Floride – «Il y a des gars sur la PGA, en ce moment, que j'ai déjà battu par 7 coups lors d'une partie… Je crois que tout est encore possible. On ne sait pas ce qui peut arriver.»
Dans cette série sur les jeunes pros québécois qui sont à surveiller, on peut facilement dire que Max Gilbert est l'un des plus expérimentés. Cela fait quand même cinq ans de suite que le joueur originaire de Saint-Georges de Beauce a sa carte du MacKenzie Tour, circuit appartenant à la PGA et qui est la porte d'entrée du web.com, lui-même dernière étape avant le grand circuit.
«Les Tony Finau, J.J. Spon, C.T. Pan, Mark Hubbert ou encore MacKenzie Hugues, qui sont tous sur la PGA, rappelle-t-il, je les ai tous côtoyés, affrontés. Cela a fonctionné pour eux et je crois que cela peut aussi m'arriver. Je ne me fais pas d'illusion, je travaille dans ce sens, mais mon tour peut venir aussi.»
Le potentiel
«C'est bien simple, de dire de son côté son entraîneur Mathieu Paradis, si Max n'avait pas ce qu'il faut pour aller haut, il ne jouerait plus au golf. Quand même, cela fait cinq ans qu'il est sur le MacKenzie Tour! Le potentiel est là!»
Max Gilbert, cet ancien du Rouge et Or, a vite fait le saut chez les pros après ses études. Et il n'a pas mal fait du tout, remportant même LE gros tournoi du MacKenzie, il y a deux ans à London, en Ontario, soit le Tour Championship.
«Oui, cette victoire, je crois bien qu'il s'agit de l'un de mes plus beaux moments de golf en carrière», estime celui qui se décrit comme un joueur de «feeling», assez constant. «Si tu n'es pas constant, précise-t-il, tu ne peux pas rester sur un circuit comme le MacKenzie pendant cinq ans…»
Son entraîneur Paradis reconnaît cette constance dont le golfeur de 27 ans sait faire preuve, mais il ajoute: «Il est très, très précis. Beaucoup de caractère tout en étant calme. Une bonne tête de golf, il connaît super bien sa game, sait comment la gérer. Il est toujours bien organisé.
«Un golfeur complet, poursuit le coach, et quand il est dans sa «zone», il est incroyable sur les verts! Il a récemment gagné un tournoi en Floride, sur les mini-tours, et lors de cette victoire, il n'a fait que 11 roulés sur le dernier neuf trous!»
Des tournois, encore des tournois
Évidemment, comme tous ceux qui gravitent dans l'univers de la compétition professionnelle, Max Gilbert est un passionné de golf. Mais au-delà de cela, ce qui le stimule, le motive d'une fois à l'autre, c'est la compétition, les tournois.
«J'ai toujours hâte au prochain tournoi! On dirait que je ne vis que pour les tournois. J'adore cela!», lance-t-il sur un ton emporté, le sortant soudainement (mais juste un petit peu, bien sûr) de son calme légendaire.
Donc des tournois, il va en faire dans les prochaines semaines, à commencer par ceux du MacKenzie Tour qui se dérouleront dans l'ouest canadien.
«Je vais tous les faire, dit-il, décidé. Et j'ai bien hâte à celui qui se tiendra au Québec pour une première fois.»
Il fait allusion à l'Omnium Placements MacKenzie en juillet au club Les Quatre Domaines. Et dans son agenda, d'autres événements en terre québécoises sont notés dont, bien sûr, l'Omnium Manac à Saint-Georges, son patelin, où la foule sera encore derrière lui comme ce fut le cas l'an passé. Et toujours au Québec, il aimerait bien pouvoir obtenir un laissez-passer pour l'Omnium printanier, le premier tournoi majeur mettant sur le même terrain (Beaconsfield), au mois de mai, les meilleurs pros et amateurs de la province.
Top 10
Tous ces tournois parsèment sa route de 2017 vers les sommets, vers la PGA. Le calibre est toujours plus élevé et il en est bien conscient. Mais le but c'est de grimper dans les classements, à chacune des compétitions, pour qu'en fin de saison il soit toujours plus proche du but.
«L'objectif cet été, spécifie l'entraîneur Mathieu Paradis, c'est de terminer dans le top 10 du MacKenzie Tour.»
Les cinq premiers vont directement au web.com l'année suivante, tandis que les cinq autres peuvent accéder au stage final des qualifications pour ce circuit, sans passer par les étapes précédentes. Et là, comme l'a dit le principal intéressé en début d'entrevue, on ne sait pas ce qui peut arriver…
Serge Bastien
M. Lapointe, vous faites un travail golfique intéressant. Une question, Pourquoi, Depuis quelques chroniques, Édouard s’adresse à nous en anglais, Pourquoi ? Bilingue peut-être. S’il adresse à moi en anglais en compétition provinciale, il devra malheureusement retrouver son français,
Bye
GML
Bonjour. Nous en avons fait part l’automne dernier sur notre site comme quoi, à la suite d’une forte demande auprès de la fédération du golf, de la part des lecteurs anglophones, que les chroniques signées par Édouard seraient ensuite traduites en anglais. Ainsi donc, celles du lundi sont la traduction anglophone de celles du jeudi précédent. Il s’agit juste pour nous de satisfaire le plus de golfeurs et golfeuses possible. Et je ne crois pas que Édouard va s’adresser à vous en anglais lors d’une compétition… Merci et au plaisir de vous revoir lors d’un tournoi!
Germain Pépin
J’apprécie énormément quand Golf Martial Lapointe nous présente un golfeur, tant amateur que professionnel, dans ses chroniques. Cela comble un besoin évident. C’est important de le faire. Nous avons au Québec plusieurs golfeurs et golfeuses de grand talent.