Pinehurst, NC – Elle a tout donné dans les derniers instants du tournoi en terminant avec deux oiselets mais voilà, ce fut trop peu, trop tard pour Maude-Aimée Leblanc qui tentait de regagner sa carte de la LPGA, cette fin de semaine à Pinehurst, en Caroline du Nord, où se tenaient les qualifications du grand circuit féminin.
C'est sûr que, après avoir signé sa dernière carte de pointage devant les officiels, elle n'affichait pas nécessairement son plus grand et plus beau sourire car manquer la qualif que par deux petits coups n'est pas vraiment quelque chose de très joyeux.
N’empêche, l'athlète de 29 ans, de Sherbrooke, n'était pas trop amère quand nous l'avons abordée à l'issue du long tournoi de huit rondes.
«Je me suis brûlée en partant avec deux mauvaises rondes, a-t-elle exprimé. C'est dommage car je n'ai pas joué du si mauvais golf. Peut-être que j'aurais pu être meilleure sur les verts mais, en général, à l'exception des deux premières parties, j'ai bien frappé la balle.
«Je vais donc me concentrer sur la prochaine saison du Symetra Tour, a-t-elle continué. Je vais travailler fort sur ce circuit en espérant de me qualifier de nouveau pour la LPGA.»
Pour débuter son tournoi, elle a malheureusement ramené deux mauvais scores de 78 et 76 qui ont été suivis d'un beau 69 puis de 74, 73, 72, 73 et encore 73 pour terminer.
Tout comme Anne-Catherine Tanguay, Leblanc a aimé la nouvelle formule des qualifications.
«C'était bien, a-t-elle dit. On a eu plus de mauvais temps que lorsque cela se passait en Floride mais, en général, c'était bien.»
Sachez que lors des qualifs antérieures en Floride, de toutes les compétitrices sur le terrain, Maude-Aimée Leblanc attirait la plus grande foule avec les nombreux Québécois qui séjournent l'hiver dans cette région. À Pinehurst, seuls son frère, sa mère et quelques amis l'ont suivie.
Richard Lussier
Dommage pour Maude-Aimée, surtout que ça doit pas être drôle de retourner dans le circuit inférieur!
J’aurais une question pour ceux qui l’auraient suivie sur place.
Je suis ses rondes et ses scores depuis le Symetra Tour, et j’ai souvent remarqué, c’est immanquable: Elle est une des plus longues cogneuses, peu importe le circuit, et pourtant c’est presque toujours sur une normale 5 qu’elle se plante avec un boguey ou un double…??
Beaucoup de birdies sur les normales 3, par contre.
Alors, si quelqu’un peut mexpliquer..
En attendant, j’espère qu’elle pourra rebondir l’an prochain!
GML
Très bonne question et très bonne observation. Dès que je la revois, je lui en fait part.
Édouard Rivard
Je peux me permettre une réponse ayant la chance de côtoyer fréquemment les meilleures golfeuses du monde. La réponse est très simple: la majorité des filles réussissent très bien sur les normale 5 car elles jouent en fonction de se mettre en bonne position pour le troisième coup, un petit wedge pas loin du drapeau, un coup roulé et c’est l’oiselet.
Quelqu’un comme Maude Aimée (J’en connais d’autres) sont toujours ….all-in…..elles attaquent les normales 5 et se ramassent dans une situation difficile autour du vert pour le troisième coup. Elles manquent le vert plus souvent qu’elles ne réussissent, de par leur longueur elle se retrouve souvent dans des positions difficiles sur le coup de départ
À 50 verges du vert dans l’allée, les filles sont plus précises que dans une fosse de sable près du vert et que dire d’une balle à l’eau ou hors limites
Pour terminer, prendre un fer, un hybride ou un bois 3 sur un départ n’est pas un péché ! et parfois il faut sacrifier la distance pour la précision……..l’égo est parfois l’ennemi numéro 1 du golfeur