Le professionnel Charles Marchildon croit que, bien souvent, les petits gestes peuvent faire la différence. C'est pour cette raison qu'en cette Année Covid, il a eu une pensée toute spéciale pour ceux et celles que l'on appelle maintenant nos anges.
«C'était un petit geste simple, une façon de donner au suivant pour remercier et encourager ces personnes qui se dévouent de nombreuses heures d'affilée, qui prennent des risques au quotidien et qui accomplissent un travail très dur émotionnellement», explique celui qui a donc eu l'idée de donner des cours de golf gratuit à ces gens-là.
Au total, Charles Marchildon aura dispensé une heure de cours à 18 anges.
«Qu'est-ce que c'est pour moi de donner une heure de temps à autre dans ma vie pour des gens qui me permettent d'aller à l'épicerie, qui permettent à des personnes malades d'obtenir des soins. J'ai vu des commerçants ou autres entreprises offrir des rabais aux anges pendant cette période difficile, alors je me suis dit que je pouvais faire quelque chose moi aussi pour donner un peu de répit à ces personnes.»
Les anges ont vraiment apprécié cette idée, il y a eu de bons commentaires sur les réseaux sociaux à propos de sa démarche et Charles ne s'en cache pas, ce fut très valorisant de donner ainsi du temps, du temps agréable, pour des personnes qui voulaient s'évader un peu du lourd travail en allant au golf.
Il n'a pas connu de proches qui ont souffert de la maladie mais il souligne que le décès de Gilles Bourassa, un pro très renommé au Québec, l'a touché.
«Il est mort seul sans ses proches et ça, c'est affreux», insiste-t-il, visiblement ému en relatant ce pénible souvenir.
Centre Lanaudière
L'Année Covid de Charles Marchildon en fut une également de nouveau défi à titre de professionnel de golf. En 2021, il s'est retrouvé au Centre de Golf Lanaudière où il a créé une véritable académie de golf.
«Tout le potentiel était là pour monter une telle académie, explique-t-il. Donner des cours de golf n'est pas juste dire de faire un geste de telle façon, de faire attention aux poignets, de monter et descendre de telle manière, c'est aussi équiper la personne de façon complète, de l'éduquer en quelque sorte. Alors cela prend aussi des outils tels caméra, écran et autres pour bien faire son travail.»
Il apprécie grandement le soutien de la direction du Centre Lanaudière. «Pas juste au niveau de l'académie, précise-t-il, mais aussi lorsque j'ai lancé l'idée de donner gratuitement des cours aux anges. Le club a embarqué sans hésiter dans le projet.
«Quand j'ai rencontré Alexandre Charron, le directeur, j'ai tout de suite été impressionné. Lui et son équipe posent des gestes concrets, sont très actifs et axés sur la clientèle d'abord et avant tout», conclut-il