Lévis – Il a beau être passionné, ne plus être capable de se passer du golf, Louis-Michel Guay nourrit des objectifs qu'on peut qualifier de raisonnables dans sa pratique de ce sport: «Je veux atteindre un handicap très bas et avoir du plaisir tout en jouant bien dans des événements provinciaux ou régionaux.»

Le Beauceron de 17 ans est d'un calme désarmant. Ses réponses aux questions, lors de l'entrevue, sont précises et exprimées clairement. Joueur junior étudiant en sciences naturelles au cégep Lévis-Lauzon, il ambitionne plus tard à devenir médecin ou pharmacien.
Trou d'un coup
Mais pour l'instant, le golf occupe une très grande place dans sa vie. Auteur de très bonnes rondes (69 et 70) lors de tournois juniors, Louis-Michel Guay estime être solide au niveau du jeu court, plus spécialement avec son fer droit.
«Je considère également ma puissance de frappe comme un avantage», tient-il à ajouter et on le croit facilement lorsqu'il raconte avoir réussi un trou d'un coup au 8e trou du Grand Vallon, faisant voler sa balle sur plus de 185 verges, en montant, avec un fer 5, jusqu'à ce qu'elle tombe sur le vert et roule dans le trou.
«Cela demeure mon meilleur souvenir au golf», précise celui qui joue au golf depuis l'âge de 12 ans.
«Depuis ma tendre enfance, explique-t-il toujours sur son ton posé, je voulais jouer au golf. Ce n'est qu'à 12 ans que mes parents m'ont finalement inscrit à des cours. Depuis ce temps, je ne peux plus m'arrêter de jouer.»