Québec – Ils sont bien jeunes et pourtant, la discipline importe pour eux. Charles Mantha et Julien Roy n'hésitent pas à dire que cet aspect-là du golf, celui qui veut que l'on s'applique pour bien jouer, pour réussir de bons coups, leur plaît bien.
«C'est un sport complexe et il faut être discipliné pour bien gérer tous les aspects du jeu», estime Julien Roy.
«Le golf m'a aidé à progresser, lance pour sa part Charles Mantha. La discipline dont il faut faire preuve pour le pratiquer, m'est utile dans mes études. J'ai des difficultés d'attention. Alors quand je m'exerce au golf, je me concentre sur les gestes à faire, je porte attention sur la manière à exécuter l'élan. Ainsi, quand je vais en examen à l'école, je vois cela comme un tournoi de golf. Je me concentre mieux ainsi.»
Charles Mantha, 16 ans, Québec
Étudiant de niveau secondaire à l'Académie Saint-Louis, le jeune homme est particulièrement fier de son aigle réussi l'an passé, lors d'un camp de golf en Caroline, et ce, sur le tout premier trou à jouer de l'année. À son deuxième coup sur une normale quatre, il a frappé la balle sur une distance de 128 verges pour la voir disparaître dans le trou!
Les coups roulés sont l'un des aspects de son jeu qu'il maîtrise le mieux. Son objectif pour la prochaine saison est de se rendre au championnat provincial et au tournoi CN du Québec. «Au golf, dit-il, nous vivons des expériences incroyables! C'est un sport individuel et notre seul adversaire c'est nous-même.»
Adepte de la lecture, il hésite entre une carrière en droit ou en médecine.
Il étudie en langues à l'Académie Saint-Louis et, justement, il n'a pas la sienne dans sa poche. Julien Roy affiche une personnalité forte, il sait ce qu'il veut et n'hésite pas à le dire. Ainsi, quand on lui demande ce qu'il veut faire plus tard, la réponse est directe: «Un homme d'affaires, un directeur général», émet-il d'un trait.
Même chose pour ses plans d'avenir dans le monde du golf: «Joueur professionnel, sur les meilleurs circuits», lance-t-il encore là sans détour.
Il y a de fortes chances puisque, avec un excellent moins 6 sur le terrain du Bic, comme meilleur score jusqu'à maintenant, et une ronde finale de 68 pour terminer à égalité en tête lors d'un tournoi amateur, comme meilleure performance, le talent est nettement là pour atteindre ces objectifs.
«Au golf, on doit marier plusieurs aspects, combiner le mental et le physique en même temps, savoir maîtriser tout cela pendant plus de quatre heures, ce qui fait que c'est à la fois agréable et intriguant», conclut celui qui gère bien la partie « long jeu » de sa discipline.
Gourou
C bo les garsson hihi