Le choix immense de Myrtle Beach

Québec – Au fl des années, le visage de la destination golf renommée Myrtle Beach, en Caroline du Sud, a bien changé sur quelques points, mais parole de Jean Martel, l'endroit demeure un choix toujours intéressant pour les mordus de ce sport.

«Des terrains ont disparu et des petits motels bon marché, sur le bord de la mer, ont été transformés en condos bien équipés, mais Myrtle demeure Myrtle! On y va pour le golf, pratiquement juste pour le golf. Même si des terrains ont été fermés, le choix reste immense, pour tous les goûts, toutes les bourses et  tous les styles», explique ce grand gamin qui en parle comme le ferait un bambin à propos de son dernier camp de vacances.

Jean Martel travaille chez Voyage Azur et Soleil et Myrtle Beach n'a plus aucun secret pour lui. Depuis près de 20 ans, il a foulé les allées de presque tous les terrains de cette destination qui se proclame La Mecque du golf en Amérique. Il y est allé de nombreuses fois et à différents moments de l'année.

«Les golfeurs ne vont pas nécessairement à Myrtle Beach pendant l'été, souligne-t-il, et pourtant le moment est idéal pour jouer des terrains haut de gamme à des prix très abordables. De plus, la fameuse plage de Myrtle est accueillante puisque l'eau est à une température très propice à la baignade.»

Un peu moins familial

D'ailleurs, l'un des changements que Jean Martel a remarqué au fil des dernières années, c'est que cette destination en est une de moins en moins familiale, une clientèle adulte (en raison des nombreux golfeurs qui s'y pointent et venant de partout au Canada et aux États-Unis) semble dorénavant privilégiée.

«Pendant l'été, remarque-t-il, les familles profitent davantage de la plage. Il y a encore des endroits et des installations, à Myrtle Beach, axés sur le divertissement familial, des attractions spécifiques et destinées aux jeunes. Mais une plus grande place est faite aux adultes, que ce soit pour un groupe de golfeurs qui s'y rend entre copains ou pour les couples. Des endroits comme Broadway on the Beach et Barefoot Landing sont des lieux très appréciés par la clientèle golfeuse.»

Et on y mange bien, tient-il à ajouter. En effet, de bons restaurants et des restos-bars de qualité ont fait leur apparition à Myrtle Beach et le premier qui lui vient à l'idée, est le fameux Greg Norman's Australian Grille, peut-être un peu dispendieux mais de très grande qualité. (En passant, l'auteur de ces lignes recommande fortement le Bonefish Grill, vers le sud, sur la route 17, tout près du Wicked Stick Golf Club, pour les fameux Crab Cake et les choix intéressants sur la carte des vins.)

Tous les forfaits possibles

L'un des bons côtés de cette destination, demeure la possibilité de créer tous les forfaits possibles. Tous les forfaits autant pour ce qui est des budgets que du type de terrains.

«On peut y jouer d'excellents terrains de golf à des prix très acceptables, comme on peut en jouer des luxueux qui ne sont pas donnés, précise Jean Martel. De plus, il y a tellement de clubs là-bas, qu'on peut jouer tous les styles, que ce soit des links, des terrains boisés, d'autres au milieu de développements domiciliaires, des terrains modernes créés par des architectes de renom ou, encore, des plus vieux totalement rénovés et remis au goût du jour.»

Quand il réserve des séjours de golf pour les clients, Jean Martel planifie la plupart du temps en fonction des budgets.

«On peut créer bien des forfaits, rappelle-t-il. La bourse entre en ligne de compte, mais aussi la situation géographique, c'est-à-dire l'endroit où l'on va loger à Myrtle Beach. Si les gens vont demeurer dans le sud pendant leur séjour, je ne les enverrai sûrement pas jouer le Carolina National, très au nord, même s'il est de toute beauté et signé Fred Couples.

«On peut donc préparer un voyage de golf à Myrtle pas très cher, hébergement en condo inclus, et sur des terrains de bonne qualité, disons milieu de gamme, poursuit-il. Possible aussi de monter un forfait mixte, où les golfeurs pourront au moins jouer un ou deux terrains haut de gamme, comme on peut en faire un juste avec des parcours dispendieux. Tout dépend, comme on l'a dit, du budget et de l'endroit où les clients logeront.»

Et il donne l'exemple d'un forfait haut de gamme pour des golfeurs logeant dans le centre de Myrtle Beach: «Les gens, en voyageant très peu, peuvent jouer les quatre terrains du complexe Barefoot, combinés à Grandes Dunes et à The Dunes. Ce sera assurément plus dispendieux, mais ils vivront tout un voyage de golf!»

Par la route

C'est sûr qu'en hiver, c'est peut-être un peu risqué au niveau de la température à Myrtle Beach; fin mars, début avril ou encore, fin octobre, début novembre, sont des moments mieux choisis pour les golfeurs québécois désireux de prolonger leur saison ou encore, de la démarrer plus tôt.

L'accessibilité en avion n'est pas très développée et cela peut être parfois compliqué (nombreux transferts…). Il y a des disponibilités de plus en plus sauf que la fameuse formule par la route reste populaire, selon Jean Martel, rendant la destination encore plus abordable.

Myrtle Beach, tout golfeur doit un jour ou l'autre y mettre les pieds. Avec plus de 80 terrains, on parle d'une sorte de pèlerinage obligatoire. Le choix est immense : Caledonia, TPC Myrtle Beach, Heritage, Tidewater, Oyster Bay, True Blue, Myrtlewood, Thistle, Glen Dornoch, Man-O-War, Shaftesbury Glen, Long Bay, Wild Wing, Legends, Indigo Creek, River Run, Brunswick, Arrowhead, les fameux fauves avec Lion's Paw, Tiger's Eye, Panther's Run et Leopard's Chase… et on peut continuer ainsi longtemps.

Tantôt vous plongez dans le passé sur un terrain construit là où il y avait jadis une plantation prospère, tantôt vous faites un bond dans le futur sur des parcours aux designs modernes… Vous marchez ensuite sur des allées pensées par les plus grands comme Nicklaus, Fazio, Love III, Trent Jones et Dye…  On l'a dit, le choix est immense donc, à vous de choisir!