La directrice générale du club Les Dunes, à Sorel-Tracy, Sophie Legault, n'hésite pas à le dire, l'état de son parcours, la saison dernière, laissait plutôt à désirer. Sauf qu'elle avait une bonne nouvelle à nous faire part lorsque nous avons récemment discuté avec elle, soit le retour du surintendant Jean-François Marinier.
«Nous sommes très heureux de son retour, de souligner Mme Legault. Nous allons maintenant investir pour que le parcours revienne en bonne condition, comme il l'avait toujours été auparavant. Nous avons toujours été reconnus pour offrir un bon rapport qualité-prix, ce qui sera encore de mise cette saison.»
Jean-François Marinier était au Portage l'an passé. Il a aussi déjà travaillé au club Val des Lacs.
14 ans de relance à Napierville
En 2007, quand un groupe d'actionnaires, parmi lesquels se trouvait le directeur général actuel Mario Poulin, ont décidé de prendre en main les destinés du club Napierville, ce dernier était carrément en faillite. Et depuis, soit 14 ans plus tard, le club est en relance continuelle, ayant du même coup redressé ses finances.
«D'une année à l'autre, mentionne M. Poulin lors d'un récent entretien, il se joue quelque 32 000 parties de golf ici par saison. Bien sûr, l'an passé, ce fut exceptionnel avec au-delà de 37 000 rondes!»
C'est ainsi que, dans le cadre de cette relance, à chaque année depuis 2007, des investissements ont été faits dont, entre autres, le renouvellement des équipements et machineries.
«Cette année, de préciser M. Poulin, on plante des arbres! En raison de la maladie qui frappe les frênes, on n'a pas le choix.»
Rappelons que les frères Yvon et Denis Roy gèrent à Napierville les camps de golf juniors qui, ces dernières années, accueillent pas moins de 80 jeunes.
Glissades et randonnées à Saint-Anicet
Pour continuer dans la suite de bonnes nouvelles, signalons l'hiver assez particulier que connaissent les propriétaires du club de golf Saint-Anicet où glissades et randonnées ont été ouvertes au public des environs.
«Certaines journées de fin de semaine, nous avons compté au-delà de 350 voitures sur notre stationnement, raconte Marc Faubert, directeur du club. On ne s'attendait pas à une affluence aussi majeure. On a été obligés de ressortir notre pancarte rappelant les mesures sanitaires!»
Ces derniers temps, sur les réseaux sociaux, circulaient des posts comme quoi quelques clubs de golf interdisaient l'accès de leur propriété aux randonneurs. Tout cela découlait des consignes de leurs assureurs.
«Nous n'avons pas couru de risques et on a consulté nos assureurs, explique M. Faubert. Dès que nous les avons avisés, ils nous ont donné le feu vert.»
Évidemment, les restrictions des autres clubs visaient à éviter des dommages aux installations. Au club de Saint-Anicet, c'est le surintendant qui a pris l'initiative de tracer les sentiers et, bien sûr, il l'a fait de manière à ce que les risques de bris soient minimes, sinon inexistants.
«S'il y en a un qui sait où passer sur le terrain, c'est bien le surintendant, rappelle M. Faubert. Après avoir dessiné des sentiers pour les randonneurs, il a aménagé des pistes pour le ski de fond et pour le fatbike en plus d'installer trois glissades sur la pente du 3e trou du parcours St-Anicet.»
Une belle initiative à souligner dans un secteur où les parcs naturels sont plutôt rares et un beau geste dans le contexte actuel de confinement.
«C'est sûr que si nous étions entourés de parcs publiques, indique Marc Faubert, cela aurait été une autre histoire. Mais là, avec le bel hiver que l'on connaît et les restrictions actuelles de la Covid-19, on a décidé de faire notre part pour la communauté. Et ce fut un succès!
«Alors qui sait pour l'avenir, conclut-il, peut-être que si l'engouement est le même l'an prochain et les autres années, y aura-t-il un jour un relais sur place et un casse-croûte pour les journées de fin de semaine? Je ne sais pas mais pour l'instant, nous sommes très fiers et heureux d'avoir permis gratuitement aux gens des environs à profiter cet hiver de la nature, de faire du plein air.»