Québec – Être amateur de golf permet bien des belles choses, dont celle d'avoir la chance de fouler les allées de beaux et renommés terrains de golf, ce qu'ont eu la chance de faire Simon Desjardins et Olivier Gardner, deux joueurs étudiant au collège St. Lawrence à Québec.
Pour un, Simon Desjardins, ce fut un journée mémorable que de fouler les allées du Pinehurst numéro 6, en Caroline du Nord, tandis que pour l'autre, Olivier Gardner, participer à un tournoi au club Bethpage à New York restera longtemps gravé dans sa mémoire.
Mais il y a d'autres aspects du golf qui plaisent à ces deux joueurs, tels le côté mental et le côté «grande classe» de ce sport.
Olivier Gardner, 18 ans, Victoriaville
«Au golf, de dire Olivier Gardner, il y a toujours de nouveaux défis à relever et c'est génial, mais il y a aussi l'aspect éthique de ce jeu qui m'attire. C'est un sport de grande classe!»
Certes, le jeune homme a bien apprécié les moments passés sur les allées du club Bethpage, mais la première fois qu'il a battu son père au golf, alors qu'il n'avait que 10 ans, demeure un beau souvenir, tout comme cette première ronde sous la normale, un beau 71 réussi en Floride, sur le terrain Grand Palms.
Fort avec son fer droit dans les mains, sa meilleure performance reste sa deuxième place lors du Championnat de l'Estrie, l'an passé. Faisant de la compétition depuis peu, Olivier Gardner comprend qu'il doit songer à une carrière professionnelle en dehors du golf et il entend bien joindre, après les études, l'entreprise familiale spécialisée dans les structures d'acier. Quant à ses objectifs au golf, l'étudiant en sciences administratives est humble: «M'améliorer jour après jour», précise-t-il tout simplement.
Simon Dejardins, 18 ans, Gatineau
Membre au Royal Ottawa, le jeune Simon Desjardins a déménagé à Québec pour ses études en Sciences humaines, profil gestion, au collège St-Lawrence. Lui aussi a une deuxième place, comme meilleure performance en compétition, et elle a été acquise l'an passé au club Montcalm lors de la coupe de la fédération.
Celui-ci apprécie particulièrement l'aspect mental du jeu, en faisant même sa force, soutient-il. «Avec le golf, c'est jamais pareil et cela nous oblige à toujours s'appliquer, mentionne-t-il. Quand je fais un mauvais coup, je ne le traine pas et je me relève. Je visualise le prochain coup et me concentre là-dessus, c'est tout.»
C'est sûr, ajoute-t-il, que ce serait bien de gagner un tournoi un jour et il se plaît même à rêver d'une carrière de golfeur professionnel. Toutefois, il a orienté ses études en fonction d'une carrière possible comme analyste financier.