«Il ne faut pas oublier que, travailler sur un terrain de golf, c'est tellement agréable! C'est un milieu formidable! Être le premier sur le terrain, dans le calme, voir le soleil se lever… Puis les joueurs qui arrivent… tous joyeux la plupart du temps. Il s'agit d'un aspect qu'apprécient beaucoup les surintendants.»
Daniel Pilon (photo en manchette), propriétaire du club Saint-Zotique et président de l'ANPTG (Association Nationale des Propriétaires de Terrain de Golf) pour le Canada, a aussi une formation de surintendant. Il comprend que c'est peut-être un travail exigeant, mais qu'évoluer sur un parcours de golf reste quelque chose d'agréable.
«Il y a du positif à travailler sur un terrain de golf», insiste-t-il lorsque nous le questionnons sur la situation actuelle voulant qu'une dizaine de terrains de golf au Québec sont à la recherche d'un surintendant.
Lui aussi, qui a grandi dans l'univers du golf, convient qu'il n'a jamais vu cela de toute sa vie autant de clubs chercher un surintendant et cela en fin de saison.
«Il faut comprendre, dit-il, que l'on va assister à un roulement de personnel d'un club à l'autre ces prochaines semaines et que certains clubs vont se retrouver fort probablement sans surintendant. C'est dommage.»
Selon lui, les départs de surintendants pour d'autres emplois ou tout simplement pour la retraite, vont occasionner des ajustements pour les deux ou trois prochaines années («Car il faut bien les former, ceux qui vont prendre la relève», précise-t-il), mais il refuse d'y voir que du négatif.
«Les conditions salariales et d'horaires de travail s'améliorent depuis quelques années. De plus en plus de clubs offrent des semaines de vacances en plein été et/ou organisent des horaires pour les surintendants de manière à mieux marier travail et obligations familiales.» – Daniel Pilon