«Notre première rencontre aura lieu jeudi (aujourd'hui, 20 janvier). Idéalement, s'il y a un point dont nous ne voulions pas discuter, c'est bien la Covid. Mais avec Omicron, on ne pourra l'éviter.»
François Roy, de Golf Québec, est le nouveau président de la Table de concertation de l'industrie du golf au Québec. Ces dernières années, c'est ce regroupement qui a été l'intermédiaire auprès du gouvernement pour traiter différents dossiers dont, évidemment, les règles sanitaires à appliquer au golf en ces temps de pandémie.
La Table de concertation regroupe les gens de Golf Québec, bien sûr, de même que les pros de la PGA du Québec, l'Association des Surintendants, l'ACGQ (Association des Clubs de Golf du Québec) et l'ANPTG (Association Nationale des Propriétaires de Terrains de Golf). Donc les représentants de ces organismes tiendront une première rencontre en 2022 dans les prochaines heures.
«Le point majeur à notre agenda est celui du recrutement de la main-d’œuvre, précise François Roy, joint en début de semaine. Mais avec la vague Omicron et les nouvelles mesures sanitaires imposées par le gouvernement, il est clair qu'il faudra encore parler des opérations golf en temps de pandémie.
«Qu'est-ce que cela va donner, poursuit M. Roy, c'est bien embêtant de le dire pour l'instant. C'est encore trop tôt pour se prononcer. On l'a vu au cours des deux dernières années, tout peut changer rapidement. Nous allons donc attendre les directives gouvernementales et s'ajuster en conséquence. Mais la beauté dans tout cela, c'est que l'industrie est beaucoup plus à l'aise aujourd'hui pour composer avec les mesures sanitaires.»
Le dossier recrutement de la main-d’œuvre demeure celui au-dessus de la pile. Et comme le rappelle M. Roy, cela se passe sur trois niveaux: les opérations golf comme telles, la restauration et l'événementiel.
«Comme dans bien des secteurs, rappelle-t-il, c'est majeur comme problème. C'est la préoccupation principale de l'industrie en ce moment.»
Ainsi, tout porte à croire que la saison de golf 2022 au Québec sera en fait un copier/coller de 2021. Covid et main-d’œuvre seront les préoccupations principales. Les clubs ont connu en moyenne en 2021 une hausse de plus de 20% d'achalandage et un tel niveau d'affluence est attendu encore cette année.
Mais pour opérer, ça prend des bras… L'ANPTG a pris une initiative en ce sens, initiative qui se déroulera en même temps que le salon Expo Golf Virtuel 2022.
«Tous les exposants auront accès à un kiosque virtuel pour afficher leurs offres d’emplois, de préciser le directeur de l'ANPTG, David Bérubé. Il y aura des catégories comme Accueil, Salle à Manger, Entretien terrain, etc. Les visiteurs pourront cliquer sur l'offre de leur choix et ils auront alors tous les détails du poste offert. Le problème de recrutement de la main-d’œuvre en est un majeur pour les clubs de golf et nous croyons que cette initiative pourra les aider.»
Jean massicotte
Bon matin,
Billy Houle est le nouveau Professionnel du Club de Golf Joliette en remplacement d’ Yvan Benoît qui a accepté le poste de Directeur opération golf au Mirage…
Excellente acquisition pour Notre Club, Billy revient à la maison.
Yvan a fait un excellent travail et nous le remercions pour ces années passées au Club de Golf Joliette, ce sera toujours un plaisir de le croiser au Mirage…
Murray Henley
Les gens de la Table de concertation de l’industrie du golf doivent se méfier des représentants du Gouvernement.
En effet, pour l’hiver en cours, le Gouvernement a réussi à imposer aux stations de ski le passeport vaccinal comme condition obligatoire d’accès.
Le passeport vaccinal n’est pas une mesure de santé publique, mais plutôt un moyen :
– d’exercer de la pression sur les non-vaccinés pour qu’il se fassent vacciner
– et encore plus, d’exercer de la pression sur les vaccinés devenus hésitants, pour qu’il acceptent une troisième, et éventuellement une quatrième dose, pour conserver leur passeport.
Si les terrains de golf ouvrent la porte au passeport vaccinal, ils risquent de faire face à la désagréable surprise de ceux qui préféreront ne pas jouer plutôt que de se soumettre aux exigences croissantes de vaccination.