L'un a été réalisé par un golfeur de 92 ans et 10 mois, pendant que le second a été très payant pour son auteur. Deux trous d'un coup que nous tenions à souligner.

D'abord M. Réal Désourdy, résidant à Bromont, a fait son troisième trou d'un coup à l'âge de 92 ans et 10 mois, le 15 juin dernier. Il a réalisé son exploit sur le trou numéro 4 du parcours du Vieux Village à Bromont, d'une distance de 130 verges, à l'aide d'un bois 9.
Le drapeau était à l'arrière du vert. Il jouait en compagnie de son épouse, Lise, et du propriétaire de l’auberge Le Madrigal.
Réal Désourdy pratique le golf depuis environ 50 ans et, malgré son âge avancé, il est toujours aussi passionné par ce sport. Il habite un appartement à la Résidence Bromont d'où il peut voir le vert du trou numéro 2 et le tertre de départ du trou numéro 3. Encore un bel exemple que le golf est le sport d'une vie!
Un coup payant
Par ailleurs, au club Continental, à Sorel-Tracy, le golfeur Gérald Langlois (photo en manchette) a encaissé 10 000$ en réussissant un trou d'un coup lors du tournoi des policiers retraités de la Sûreté du Québec.
Il a effectivement envoyé la balle directement dans la coupe au trou no 3 du parcours Saint-Laurent, long de 158 verges. Il était confiant lorsqu’il a sorti son bois pour exécuter son coup, car l’année dernière, il avait placé sa balle sur le vert près du trou. Il s’est donc élancé et la balle s'est posée sur la droite du vert et pour ensuite rouler lentement jusqu’au trou et disparaitre dans la coupe.
Ses compagnons de jeu, Jean Dagenais, Jean-Noël Hains et Gaétan Desjardins n’en croyaient pas leurs yeux! La joie d’être le grand gagnant du prix s’emparait des golfeurs et témoins présents. Car il a appris plus tard qu’il avait remporté le prix de 10,000 $ remis par la Caisse Desjardins des policiers et policières du Québec. Le prix lui fût remis par Michel Boutin, directeur du développement des affaires de cette caisse.
Cette année, il s’agissait du 7e trou d’un coup au club de golf Continental, le dernier en liste la même journée par Daniel Plante, un employé de la boutique, qui lui a dû se contenter des applaudissements de ses témoins.