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Vous êtes ici :Accueil»Actualités»Le gros défi de trouver un surintendant de terrain de golf…

Le gros défi de trouver un surintendant de terrain de golf…

Martial Lapointe 08 Mar 2023 Actualités 1 commentaire

Que retient-on après une première visite sur un terrain de golf si ce n'est la qualité des verts, les bonnes conditions de jeu, le décor et le design en général? Alors s'il n'y a pas de surintendant…

«Trouver un surintendant, c'est le plus gros défi qui attend les clubs de golf», lance sans détour Daniel Pilon, propriétaire des clubs St-Zotique et Rivière Beaudette, lui-même étant surintendant de formation. Il est aussi le président au niveau canadien de l'Association Nationale des Propriétaires de Terrains de Golf.

«Parmi les offres d’emploi figurant sur notre site de Carrières, la demande pour trouver de la main-d’œuvre de terrain est la plus forte, au même niveau que celle des gens de gestion», précise de son côté Stéphane Dubé, directeur général de l'Association des Clubs de Golf du Québec (ACGQ) qui vient justement de relancer sa plateforme permettant aux personnes intéressées de trouver un emploi dans le monde du golf.



Depuis le début de l'année, nous écrivons régulièrement au sujet des difficultés que rencontrent les clubs pour recruter de la main-d’œuvre du côté de la direction ou des professionnels de golf. Certaines réactions à nos articles sur le sujet concernaient la relève chez les surintendants, un problème majeur déjà en cours et qui devrait s'aggraver à l'avenir.

«Plusieurs surintendants partent à la retraite et là les clubs doivent attirer leurs remplaçants en regardant chez d'autres clubs qui, à leur tour, recrutent ceux déjà à l’emploi d'un autre terrain», explique Daniel Pilon qui rappelle qu'il y a de moins en moins de formation disponible.

«Je connais de nombreux clubs qui sont sans surintendant depuis quelques années, incapables d'en trouver un», mentionne Jean-François Marinier, surintendant au Ki-8-Eb et responsable des communications au sein de l'Association des Surintendants de Golf du Québec (ASGQ).

Assistants

La plupart des surintendants québécois sont formés à l'ITAQ (Institut de technologie agroalimentaire du Québec) à St-Hyacinthe. Certains sont issus de collèges ontariens.

«Ouvrir une école pour surintendants au Québec, qui sont à peine 350, ce n'est pas possible, souligne M. Marinier. Alors notre association a donc créé, il y a plusieurs années, un programme de formation au sein de l'ITAQ.»



Bien souvent, ce sont les clubs de golf qui paient les inscriptions à cette formation en convenant avec l’employé qu'il restera à l’emploi du club pendant quelques années par la suite.

«Avant la pandémie, rappelle Jean-François Marinier, alors que le golf connaissait une baisse d'affluence, les clubs n'avaient plus les moyens de financer ces formations. Le cours a cessé mais avec le renouveau amené par la Covid, il y a eu une relance. Le nombre d'heures a toutefois été réduit et les coûts d'inscription ont été revus à la baisse. Ce qui fait en sorte que le cours est toujours plein, accueillant de 15 à 17 élèves à chaque fois.»

Sauf que malgré tout, cela ne règle pas vraiment le problème.

«Ceux inscrits à ce cours, signale M. Marinier, sont tous des assistants au surintendant dont leur club a défrayé l'inscription. Ils ont déjà tous un emploi, impossible d'en recruter.»

Relations avec les golfeurs
Jean-François Marinier, surintendant au club Ki-8-Eb, est aussi responsable des communications pour l'ASGQ.

C'est donc ainsi que certains clubs peuvent s'assurer d'une relève pour remplacer leur surintendant qui quitte. Et bien souvent, les surintendants ne quittent pas nécessairement pour prendre leur retraite. «Je connais des gars qui ont changé de carrière parce qu'ils trouvaient difficiles les relations avec certains golfeurs», affirme Daniel Pilon.

«Tous les coûts ont augmenté depuis quelques années, on parle de factures à la hausse de 30% à 40%, dit Jean-François Marinier. Les clubs ne peuvent supporter cela qu'avec des hausses de tarifs. Les golfeurs assument les hausses mais s'attendent à voir par la suite un terrain de grande qualité. Sauf que le problème de pénurie est toujours là, on n'a pas plus de monde, de main-d’œuvre pour travailler et ainsi offrir la qualité souhaitée.»

Il ajoute que les surintendants doivent avoir des connaissances dans plusieurs domaines: horticulture, administration, mécanique, ressources humaines, irrigation…

«Tu peux commencer ta journée en réparant un tuyau, dit-il, ensuite aller faire les paies de tes employés, puis arroser des verts et enfin terminer ta journée en réparant une tondeuse.

«Sans oublier, poursuit-il, que nous sommes des spécialistes de la météo. J'ai pas moins de 6 applications sur mon cellulaire pour surveiller les conditions météo. Et celles-ci sont de plus en plus difficiles depuis quelques années, on est souvent dans les extrêmes. Quand il pleut, il pleut énormément, quand il fait chaud, il fait chaud longtemps et quand il vente, il vente beaucoup. C'est très difficile de composer avec les extrêmes.»



Dans un tel contexte, comment s'assurer qu'il y ait une relève, en somme comment régler le problème de recrutement chez les surintendants? Jean-François Marinier a une piste…

«Les dirigeants de clubs doivent être à l'affut, suggère-t-il. Quand ils repèrent un jeune, un étudiant qui se plaît dans son travail sur le terrain, ils ne doivent pas hésiter à l'encadrer et le guider vers cette profession. C'est une belle profession. Nous sommes tous des passionnés de golf. Quand on se fait des petits partys entre nous, les surintendants, nos compagnes ont bien hâte qu'on cesse de parler de golf! Mais c'est jamais possible, c'est plus fort que nous! On parle de golf puis on parle de golf et ensuite on parle de golf!»

Pour surveiller les offres de l'ACGQ sur son site carrière où il est possible de trouver un club employeur près de chez vous, voici le lien internet: https://carriere.acgq.ca/

Du côté de l'ANPTG, il es tpossible de consulter les emplois disponibles en allant sur le site web de l'Expo Golf, sous l'onglet de chacun des clubs exposants:

https://www.canadiangolfexpo.ca/fr-ca/evenements/expogolf-quebec/en-presentiel/qui-est-present-au-salon




 

 

2023-03-08
Martial Lapointe

Auteurs

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Auteur de l'article : Martial Lapointe
Journaliste depuis plus de 35 ans. Vous pouvez le joindre par courriel: martial@golf-ml.com. Ou par téléphone: 581-982-7348.
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Un commentaire

  1. Avatar
    David Bérubé
    09 Mar 20236 h 38 min -

    Daniel Pilon, Président de l’Association Nationale des Propriétaires de Terrains de Golf. Le défi est partout au Canada. Pas seulement dans la république du Québec.

    Répondre

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