«Selon les spécialistes que j'ai entendus à ce sujet, comme toute pandémie majeure qui a marqué l'histoire de l'humanité, la Covid-19 devrait disparaître dans les prochains mois. J'ai confiance, je suis optimiste face à cela et je crois que le virus va nous quitter peu à peu ou sera moins une menace.»
Ray Cloutier ne cache nullement son optimisme. Notre chroniqueur collaborateur a fouillé, s'est informé au sujet de la pandémie et il a bien vu qu'en général, lors des pandémies précédentes, il semblerait qu'après la deuxième vague les choses se tassent, que le virus s'élimine par lui-même.
«C'est pour cela que je suis optimiste comme quoi la situation revienne graduellement à la normale prochainement, d'autant plus qu'à l'arrivée des vaccins, il y a encore plus de raisons d'y croire», estime-t-il.
Dans le cadre de cette série d'articles sur l'année Covid-19 et son effet sur le monde du golf, on a abordé Ray sur deux plans, soit celui du journalisme puisqu'il est dans ce domaine depuis bien des années à la radio, et celui du golfeur invétéré qu'il est. Sur ce dernier aspect, encore là pas de soucis de son côté…
«J'ai connu ma meilleure saison de golf et j'ai joué plus de 80 parties! Un record dans mon cas!», s'exclame-t-il.
Pourtant, s'il y en a un qui aurait justement pu être moins enthousiaste et guère positif face à cette menace mondiale, c'est bien lui. Car quelques personnes de son entourage ont été atteintes par la maladie et cela n'a pas été une partie de plaisir pour celles-ci.
«Il y a eu bien plus de monde que je connais qui ont été touchés par la maladie que ce à quoi je pouvais m'attendre, dit-il. Et cela, dès le début de la pandémie. Un bon partenaire de golf, qui est une personne active et en bonne santé, est tombé malade après une croisière. Il a passé 8 jours dans le coma.»
Optimiste donc, mais comme tout le monde il a bien hâte de retourner à une vie plus normale, à cette vie qui était la nôtre avant cette invasion invisible.
«C'est le point négatif que je déplore le plus, explique-t-il, que certaines de nos libertés soient perdues. Nous sommes privés de beaucoup de choses à cause de cette maladie. Il ne faut pas oublier que des gens ont perdu leur gagne-pain. C'est dommage de ne pouvoir contrôler davantage notre destin.»
Il se réjouit lui aussi du fait que la Covid-19 a été profitable pour l'industrie du golf.
«Comme il s'agissait de pratiquement la seule activité possible à pratiquer, rappelle Ray, les gens se sont rués sur les allées de golf. Certains sont revenus au golf et ont repris plaisir à jouer. C'est l'aspect le plus, sinon le seul, positif dans tout cela.
«Je ne suis pas certain, poursuit-il, que l'engouement soit aussi fort pour le golf une fois la pandémie derrière nous, mais l'effet demeurera. Il faudra que l'industrie reste vigilante et continue à rendre le golf plus facile et plus agréable à pratiquer. C'est une belle occasion pour elle de poursuivre à fond les démarches dans ce sens.»