Les amateurs de golf qui foulent actuellement les allées du club Le Chanteclerc, à Sainte-Adèle, peuvent se dire qu'ils et elles sont les dernières personnes à pouvoir s'élancer sur ce parcours puisque le propriétaire du terrain cesse les opérations dès la fin de la présente saison.
«Le terrain ferme effectivement en 2020, du moins dans sa forme actuelle, car le propriétaire a obtenu tous les permis pour aller de l'avant avec son projet de développement domiciliaire. Quand je dis dans sa forme actuelle, c'est qu'il soit possible que neuf trous restent toujours disponibles l'an prochain», de confirmer M. Sylvain Beaudet, président du Groupe Beaudet qui assure la gestion du club depuis 2014.
Cette année-là, le Groupe Beaudet avait vendu ses installations du club Le Chanteclerc à un propriétaire privé qui, lui, confiait la gestion des opérations justement au Groupe Beaudet. Le club Le Chanteclerc a été construit à la fin des années 1960 et le Groupe Beaudet en avait fait l'acquisition en 2000.
«Nous continuons bien sûr d'opérer jusqu'à la fin de la saison, a dit Sylvain Beaudet. C'est spécial que cela arrive cette année car, cet été, le terrain est vraiment en très belle condition.»
Il s'est aussi dit déçu que son entreprise perde un autre terrain dont il avait la gestion.
«C'est sûr que, pour nous, il n'est plus question d'acquérir des terrains de golf, a-t-il spécifié. C'est décevant que l'on perde encore un terrain à gérer, on en a de moins en moins. Notre portefeuille diminue d'année en année.»
Le groupe a en effet géré jusqu'à six clubs et si le compte est bon, il n'en reste plus que deux. En 2017, celui de Lachute lui échappait, puis en 2018, Le Victorien mettait fin à ses activités pour faire place à une usine de transformation des produits du cannabis. Cette année, c'est au tour du club Le Diamant, géré lui aussi jusque là par le groupe, de passer dans d'autres mains. En effet, la gestion du club est maintenant assurée par les propriétaires du club voisin, Le Champêtre.
Le club de golf des Îles de Boucherville et celui de Sainte-Rose sont toujours gérés par le Groupe Beaudet.
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Murray Henley
De plus en plus, l’industrie des terrains de golf fait penser à celle des salles de quilles. Il en reste encore, mais beaucoup moins que lors des années fastes 60′ et 70′. Et aujourd’hui, essayez de trouver une salle de quilles qui, le soir, n’est pas une quasi-discothèque, avec lumières clignotantes et musique à tue-tête.
Avec toutes les propositions loufoques que l’on entend pour rendre le golf plus populaire, que sera devenu ce sport dans 20 ans? Disco Golf? Yeah!
Nault
Beaudet devrait se retirer ,tout ce qui fait il détruit le golf . Plus jamais je serai membre à un de ses terrains. C’est pitoyable
Christian Proulx
Entièrement d’accord, Cela fait des années que je le dits.