Saint-Anicet – «Comme tout le monde, je crois, quand la guerre a éclaté en Ukraine, nous étions bouleversés par ce qui se passait. Ainsi, quand on a pris connaissance des besoins des réfugiés débarqués récemment au Canada on n'a pas hésité à faire notre part.»
D'une année à l'autre, Marc Faubert, directeur du club Saint-Anicet, et ses associés tiennent à soutenir une cause pour, d'une certaine façon, «donner au suivant» comme on dit. L'an passé, pendant une certaine période, le club ouvrait gratuitement ses allées aux travailleurs et travailleuses de la santé qui, en temps de pandémie, s'étaient dévoués pour aider les personnes souffrantes.
Cette année, avec l'invasion russe en Ukraine, le club a voulu prêter main forte à ceux et celles se réfugiant au Canada. Des connaissances et proches ont fait en sorte que M. Faubert a été mis en contact avec une travailleuse sociale de Valleyfield, Mme Linda Vaillancourt qui, elle, a accueilli une mère et ses deux garçons fuyant la guerre.
«Ces personnes arrivent démunies et il nous paraît tout à fait normal de leur donner un coup de main, explique Marc Faubert. Ainsi, pendant 2 semaines, chaque personne qui vient au club et fait un don, peu importe le montant, on lui remet un coupon donnant droit à une consommation Moosehead à notre resto.»
La campagne d'aide se termine cette semaine et les dirigeants du club Saint-Anicet souhaitent recueillir au moins 15 000$. Cette somme sera remise à la famille Motsna. (Voir l'illustration ci-contre.)
2 millions $ d'investissements
Par ailleurs, outre son implication sociale, le club de Saint-Anicet a procédé à d'importantes modifications et améliorations au cours des dernières années, des projets ayant nécessité des investissements de l'ordre de 2 millions $.
Parmi ceux-ci, la transformation et l'agrandissement du restaurant.
«En installant une terrasse tout autour de la salle à manger intérieure, nous avons doublé notre superficie», précise M. Faubert.
Cette terrasse a été conçue de manière à accueillir la clientèle peu importe les conditions atmosphériques. Un système de vitres rétractables permet d'y être à l'aise les journées chaudes comme les jours venteux.
Le club a décidé de s'en tenir aux déjeuners et dîners.
«C'est notre force, soutient Marc Faubert, nous sommes reconnus pour nos petits déjeuners et le midi, notre casse-croûte est très populaire. Donc nous ne servons pas de soupers. Dans le secteur, il y a de très bons restos. C'est leur spécialité, la bonne bouffe, nous, c'est le golf.»
Il ne cache pas que l'absence de repas du soir limite le nombre de tournois à accueillir.
«Nous offrons néanmoins la possibilité de servir des repas sur BBQ, dit-il, ou encore de faire venir des food trucks. Plusieurs apprécient cette formule.»
D'autres projets majeurs sont sur les plans de la direction, projets qui seront présentés d'abord aux membres et à la population des environs avant de faire l'objet d'une annonce officielle.