Les golfeurs avaient hâte de retrouver leurs partenaires de jeu, de recommencer à s’élancer et à apprécier passer des heures en plein air pour entretenir leur passion pour le sport du golf.
L’achalandage dans les clubs de golf de la province est très intéressant depuis que le gouvernement de François Legault a donné son accord à l’ouverture des clubs de golf au Québec. Je ne peux pas dire que je suis surpris, mais je suis très content de voir les terrains de golf occupés comme ils le sont en ce début de saison.
L’industrie du golf a pêché par excès de confiance par la passé et s’est retrouvée en situation plus fragile. Les listes d’attente pour devenir membre d’un club de golf n’existent à peu près plus et chaque terrain de golf travaille fort pour aller chercher la clientèle.
C’est correct. C’est la loi de l’offre et de la demande. Et justement, le monde du golf doit trouver une façon d’offrir ce que la clientèle demande.
Et les premiers jours de la saison 2020 au Québec démontre que la demande, et bien elle est là. J’ai entendu de belles histoires. Des enfants qui n’avaient pas vu leurs parents depuis des mois (à cause de la Covid-19) ont renoué ensemble sur un terrain de golf. Malgré la distanciation physique, cette famille a passé une journée mémorable. Le genre que l’on raconte encore des années plus tard. Les membres de cette famille deviennent ainsi de bons ambassadeurs pour l’industrie du golf.
A l’écoute
Les dirigeants des clubs de golf sont en mode écoute présentement. Ils veulent savoir ce que les golfeurs aiment ou n’aiment pas sur le parcours. L’étiquette du golf doit garder un certain standard (habillement, respect d’autrui, comportement sur le terrain…).
Par contre, il ne faut pas que ces règles empêchent l’évolution du sport et surtout nuisent à la rentabilité des clubs. N’hésitez pas à suggérer des choses, des éléments aux dirigeants de club. Je suis convaincu qu’ils vont vous écouter.
La nouvelle réalité
Comme la plupart d’entre vous, j’avais hâte de jouer. J’avais aussi hâte de voir et vivre le golf avec les consignes de la santé publique à respecter. Sur le terrain, le deux mètres est facile à respecter et le système pour retirer la balle du trou sans toucher au poteau du fanion ne change en rien le déroulement de la partie. En fait, on joue même un 18 trous un peu plus rapidement présentement.
Évidemment, on est au début de la saison. On a été confiné pendant des mois. Et donc on apprécie encore plus la possibilité de jouer au golf, de prendre l’air. On est probablement prêt un peu plus à se plier à certaines règles pour pouvoir vivre le bonheur de jouer au golf.
Les règles ne sont pas très contraignantes. S’il y a une chose de vrai, c’est qu’elles obligent à un peu plus de discipline de tous et chacun, mais rien d’exagéré. Je n’ai pas trouvé que le changement était drastique par rapport à l’avant Covid-19. Je retire beaucoup de positif et de satisfaction de ma nouvelle expérience au club de golf.
Il est bien possible que les nouvelles règles à suivre sur les terrains de golf soient là pour un bon bout de temps, peut-être toute la saison. Je suis très à l’aise avec ça. Cette pandémie nous fait réaliser que l’on a pris pour acquises plusieurs choses dans nos vies. En être privé pendant quelques mois permet d’apprécier encore plus les plaisirs de la vie, tel jouer au golf. Donc composer avec les nouvelles règles ne m’apparaît pas un effort très difficile à faire.
Bouger
Un des arguments majeurs de la Table de concertation du golf auprès du gouvernement était la facilité de respecter le fameux deux mètres et de distanciation et également sortir, bouger, à l’extérieur après plusieurs mois de confinement.
La marche de 7 ou 8 kilomètres nécessaire pour jouer les 18 trous du parcours est un autre avantage du sport du golf. C’est une belle façon de recommencer à bouger et à activer le système.
Le monde du golf vit donc un excellent début de saison au niveau de l’achalandage. Évidemment la météo collabore jusqu'ici.
Il est à souhaiter que l’on poursuive sur cet élan. L’hiver a été difficile pour les terrains de golf et le meilleur est à venir de ce côté. Si on demeure disciplinés, on pourra continuer à passer du bon temps sur les parcours de golf de la province. Et qui sait, éventuellement ajouter un 19e trou à notre ronde!
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Bonne semaine!
Germain Pepin
J’abonde dans le même sens. Ce que j’ai surtout constaté, c’est le sourire sur le visage des gens qui renouent avec un sport qu’ils adorent. On sent vraiment les gens heureux de pouvoir sortir de leur chez-eux, de prendre l’air, et de se sentir près de la nature. Le confinement, nécessaire, mais combien pesant pour bien des gens, a fait en sorte que de pouvoir refaire du sport est ressenti comme une libération, comme si on nous enlevait un poids énorme sur les épaules. Mais la Covid-19 est encore là, hélas, il faudra apprendre à vivre avec cette menace. Toutefois, on sait maintenant qu’en respectant toutes les consignes de sécurité scrupuleusement, on diminue le risque d’attraper la maladie. Bon golf à tout le monde.