Cette semaine le PGA Tour poursuit la portion californienne de son calendrier avec la présentation du Tournoi AT and T Pebble Beach Pro Am. Un arrêt annuel qui permet d’apprécier la beauté de ce parcours de golf aux abords de l’océan Pacifique.
J’adore le golf. Plusieurs raisons expliquent ça. D’abord les exigences de ce sport. Ce n’est pas facile jouer au golf. C’est un sport qui demande de la dextérité, de la patience, de l’entraînement, de la pratique et un bon moral.
C’est un sport qui se pratique à l’extérieur, en plein air. Une bonne ronde de golf se joue à pied, en agréable compagnie.
Et jouer au golf permet aussi d’apprécier les paysages. C’est beau un terrain de golf bien entretenu. Une allée bien découpée, un vert qui sert d’objectif au loin, etc. Un trou de golf possède ses caractéristiques bien à lui.
Cette semaine les professionnels (et plusieurs golfeurs amateurs) du PGA Tour auront la chance d’évoluer sur les allées du parcours public le plus prestigieux en Amérique du Nord, le Pebble Beach Golf Links.
Ce parcours unique a vu le jour en 1919 et accueille un tournoi du PGA Tour depuis 1947. Le lien entre la mer et la terre à Pebble Beach donne lieu à des paysages à couper le souffle.
Semaine après semaine, les joueurs du Tour sont les vedettes des tournois. À Pebble Beach, ils partagent la vedette avec le parcours. Plusieurs trous offrent une vue à couper le souffle
Mon préféré demeure le 18e trou, une normale 5 longue de 543 verges. Un des plus beaux trous de finition sur le Tour. La mer borde l’allée sur la gauche. Les trappes de sable à droite de l’allée et l’arbre en plein milieu de l’allée offrent des obstacles avec lesquels les joueurs doivent composer. Avec la pression qui accompagne le dernier trou de la ronde, ce 18e trou est souvent le théâtre de moments mémorables. Une beauté de la nature et un privilège pour les golfeurs qui le vivent.
Le trou numéro 7, une normale 3 d’un peu plus de 100 verges est la preuve qu’il n’y a pas que la distance d’un trou qui peut compliquer la situation. Dépendant de la force du vent, le bâton utilisé sur le coup de départ peut varier. Du tertre de départ au vert on descend d'une quarantaine de pieds. Et derrière le vert, le Pacifique pour s'ajouter à cette véritable carte postale.
Pebble Beach n’est pas un très long parcours en termes de verges (autour de 7000 verges) mais les facteurs météo, dont le vent, ajoutent une complexité intéressante à la compétition.
Cet événement est un des rares sur le calendrier du Tour où les amateurs compétitionnent avec les professionnels tout au long du tournoi. Les rondes sont donc plus longues et différentes de ce que les pros vivent à peu près toutes les semaines sur le PGA Tour.
Il faut être capable de composer avec une réalité différente, d'ailleurs certains professionnels du Tour préfèrent ne pas jouer ce tournoi essentiellement parce que les rondes sont beaucoup plus longues.
Ceux-ci se privent d’une expérience unique. D’abord pour la beauté du parcours mais aussi parce qu’ils ratent une occasion de côtoyer des golfeurs amateurs qui œuvrent dans d’autres domaines et qui pratiquent le même sport qu’eux.
Je trouve intéressante cette mixité où des professionnels de golf et des gens qui réussissent dans d’autres domaines, s'affrontent sur un même parcours de compétition. Évidemment la rareté de ce genre de compétition en fait sa beauté aussi. Ça change de la routine habituelle.
Des sportifs tels Josh Allen, Aaron Rodgers, Buster Posey, Gareth Bale, des musiciens tels Mack Lemore, Eric Church, Darius Rucker et des comédiens tels Bill Murray, Josh Duhamel et Jason Bateman prendront part au tournoi qui est disputé sur 3 terrains différents (Pebble Beach, Spyglass, Monterey Peninsula Country Club) pour les 3 premières rondes et à Pebble Beach pour la ronde finale.
Jordan Spieth a l’habitude de bien jouer au Pebble Beach Pro Am, il sera l'une des têtes d’affiche du tournoi. Le champion en titre, Tom Hoge, le gagnant de l’Omnium américain, Matt Fitzpatrick, et le Norvégien Viktor Hovland sont quelques-uns des joueurs à surveiller cette semaine.
Jack Nicklaus a déjà dit que s’il avait une seule ronde à jouer, il la jouerait à Pebble Beach.
Peu importe qui l’emportera dimanche prochain, la beauté du paysage assure une belle fin de semaine sur le circuit de la PGA.
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Bonne semaine!