La 119ème édition du US Open masculin de golf n’est pas encore commencée que déjà nombre d’histoires meublent les heures menant à la présentation du 3e tournoi majeur de la saison 2019.
Koepka
D’abord il y a Brooks Koepka. Double champion en titre, Koepka pourrait devenir cette semaine le deuxième golfeur à remporter l’Omnium des États Unis trois années consécutives.
Au sommet de son art depuis un an et demi, il a remporté 4 de ses 8 derniers tournois majeurs. Un pourcentage d’efficacité très impressionnant, particulièrement dans une ère où la compétition est très féroce.
Koepka a gagné l’an dernier à Shinnecock Hills dans l’état de New York et, il y a 2 ans, à Erin Hills au Wisconsin.
Ne pariez pas contre lui, il joue encore très bien et il adore les tournois majeurs. «C’est plus facile pour moi de me préparer pour les tournois majeurs», a dit celui qui vient de remporter le Championnat de la PGA au mois de mai dernier.
Mickelson
Puis il y a Phil Mickelson. Le gaucher qui aura 49 ans dimanche est un des 16 golfeurs dans l’histoire du golf à avoir remporté 3 des 4 tournois majeurs au moins une fois au cours de sa carrière.
Ne lui manque que le US Open pour compléter son grand chelem et ainsi rejoindre un groupe très sélect de joueurs ayant remporté au moins une fois chacun des 4 tournois majeurs.
Phil avance en âge et ses chances de gagner un US Open s’amenuisent d’année en année. Mickelson n’en fait pas une maladie mais, évidemment, il aimerait bien gagner l’omnium national.
Pouvez-vous croire qu’il est passé très près à plusieurs reprises? Six fois il a pris le 2ème rang de l’omnium américain. Son expérience le servira très bien à Pebble Beach.
Tiger
Le retour en force du Tigre ajoute à l’intérêt général pour le PGA Tour. Sa présence sur le terrain et parmi les meneurs ajoutent des paires d’yeux et d’oreilles attentifs aux tournois de golf.
Et sa victoire au Tournoi des Maîtres a relancé la course au record pour le nombre de victoires en carrière et aussi le nombre de victoires en tournois majeurs
Tiger a déjà remporté un US Open présenté à Pebble Beach. Et il l’avait de façon exceptionnelle. En 2000, Tiger avait été le seul joueur à remettre un pointage total de coups sous la normale. Il avait terminé le tournoi avec un cumulatif de -12, une avance de 15 coups sur Ernie Els et Miguel Angel Jimenez.
À ce jour, cette performance demeure une des meilleures de l’histoire du PGA Tour. Les conditions de jeu du US Open sont habituellement extrêmement difficiles, plus qu’à l’habitude. Et donc une carte cumulative de -12 est plutôt inhabituelle. Brooks Koepka en 2017 et Rory McIlroy en 2011 détiennent le record de -16
Pebble Beach
Une autre histoire intéressante cette semaine concerne le parcours de golf. Pebble Beach est extraordinaire. Je ne me tannerai jamais de voir la beauté de ce paysage aux abords de l’océan Pacifique.
Le trou numéro 18 est fabuleux le long de l’océan. Un trou de finition aussi majestueux que difficile. J’aime bien les parcours dont le dernier trou offre un risque-récompense pour les joueurs qui veulent jouer de façon agressive.
Une des normales trois que j’aimerais jouer une fois dans ma vie, c’est bien le trou numéro 7 à Pebble Beach. Longue d’à peine 110 verges avec un dénivelé d’une quarantaine de pieds, ce trou est magnifique.
Puis Pebble Beach est habitué au théâtre du US Open. Il s’agira de la 6ème présentation de l’omnium américain sur ce fabuleux parcours. Le plus récent champion est Graeme McDowell en 2010. Outre Tiger en 2000, Pebble Beach a aussi couronné Tom Kite en 1992, Tom Watson en 1982 et Jack Nicklaus en 1972.
Parmi les particularités de ce parcours, il y a la petitesse des verts. Un jeu court à point et un fer droit en bonne forme sont les deux éléments essentiels pour gagner le US Open à Pebble Beach.
Compte tenu de ses performances récentes, Jordan Spieth est un joueur à surveiller cette semaine en Californie.
La température sera clémente en fin de semaine. Du golf en début de soirée pour nous avec le décalage horaire. Voilà une semaine de golf qui promet le long du Pacifique.
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Bonne semaine!
Fr
Que dire des trous #5 – #8, pour le premier un par 3, de 200 vges, au vert ; la mer à droite tout près, pas plus de 10 pieds, avec un escarpement d’au moins 70’, un ravin devant le green, un tout petit vert de rien, à gauche des arbres, puis l’herbe tout le tour du vert, non du foin comme laissé à l’abandon qui peut mesurer 1 pied. T’es sur le vert ou la frise si non …
Pour le #8, encore en bordure de la mer, tout près un p’tit départ de rien, tout près du vert du #7, une quasi blind shot en montant, car je dirais que ça monte d’à peu près 30-50 pieds, il faut garder la gauche, on ne voit pratiquement pas tomber la balle, pis là rendu en haut à ta balle , tu fais face à une petite baie qui te sépare au green, une baie je dirais plutôt un ravin la mer est en bas à +- 80 -100 pieds et le green est de l´autre côté de mémoire à 183 verges et là en plus il y a une dénivellation pour se rendre au vert d’à peu près 40-50 pieds pis de l´autre côté un p’tit green en pente, si tu manques le vert à gauche à droite ou encore pire tu l’as defonce, tout un exploit pour approcher au trou, sans compter le vent qui provient de la mer qui tourbillonne, pis tes partenaires de jeu qui te pressent de jouer , car on n’a pas tte la journée , il faut avancer, pis les autres 9-10-11-17-18