Ils sont tous les deux vers la fin de leur association avec le rouge et Or et l'une et l'autre souhaitent participer aux championnats canadiens, que ce soit universitaires ou amateurs.
«C'est ma dernière année complète à Laval et il est clair pour moi que je veux être sur l'équipe pour les universitaires et je vise un top 3, rien de moins», déclare Alexandra Pelletier.
«Mon objectif à court terme, précise pour sa part Jean-Simon Ross, c'est de me qualifier pour le championnat amateur canadien.»
Jean-Simon Ross, 25 ans, Sainte-Marie
L'étudiant en administration des affaires termine ses études universitaires à l'issue de la prochaine session d'automne. L'auteur de ces lignes l'a régulièrement côtoyé sur un terrain de golf et on peut vous garantir qu'il peut y aller de prouesses assez exceptionnelles tels un magnifique moins 7 sur son terrain de Beauce, à Sainte-Marie, ou encore un albatros à Lotbinière.
Long cogneur, avec des coups de départs jouant dans les 300 verges lorsqu'il a son bois un en mains, Jean-Simon assure qu'il se débrouille encore mieux avec ses fers, combinant distance et précision.
«Je suis très social, j'aime rencontrer des gens, faire de nouvelles connaissances et de ce côté, le golf est le sport idéal», mentionne celui qui a été initié au golf par son père et qui a dans la mire une éventuelle carrière comme promoteur immobilier.
Alexandra Pelletier, 22 ans, Delson
Cette jeune femme tient des bâtons de golf dans ses mains depuis l'âge de 7 ans et elle sait quoi faire avec ceux-ci. «J'aime bien frapper mes fers, je suis entre autre très à l'aise dans les distances aux alentours de 150 verges», mentionne Alexandra dont la marque de 70, réalisée au Triangle d'Or, est jusqu'à maintenant sa meilleure marque à vie.
La jeune femme est très fière de sa sixième place en 2014, lors des championnats canadiens universitaires. Elle avait tenu plusieurs rondes la quatrième place mais descendre de deux rangs ne l'avait pas choquée pour autant, finir sixième au pays demeure un exploit.
Étudiante en sciences politiques, elle est mordue d'histoire pour «savoir et comprendre ce qui s'est passé, deviner ce qui se cache derrière les grandes idées qui ont traversé le temps», précise-t-elle, Alexandra aimerait bien aller le plus loin possible dans le golf et l'idée un jour de devenir coach lui plaît. «Ce serait super de pouvoir transmettre ma passion», conclut-elle.