Daytona Beach, Floride – «Oui, il me donne des conseils mais rien de très, très spécifique. Il me dit souvent et surtout de faire confiance en mon élan et de me faire confiance à moi-même comme athlète, de croire en mes capacités, mais guère plus.»
Elle ne le montre pas mais Cheyenne Woods, de toute évidence, s'y attendait à ce qu'on la questionne à propos de son célèbre oncle, Tiger. La jeune femme a accepté d'accorder une entrevue à golf-martial-lapointe.com lors des qualifications pour la LPGA qui se tenaient, début décembre, à Daytona Beach en Floride.
Cela se passait à l'issue de la quatrième ronde de cette compétition s'étendant sur cinq jours et qui était déterminante pour l'avenir de plusieurs jeunes femmes qui, comme elle, visaient à atteindre le plus haut circuit de golf féminin.
D'ailleurs, le lendemain, elle obtenait sa carte pour la LPGA, terminant au 11e rang. Pour être parmi les 70 accédant à la dernière ronde, elle avait complété les quatre premières parties au 32e rang à égalité avec cinq autres filles.
«J'ai confiance pour demain, avait-elle émis. Je frappe bien la balle, ces temps-ci, je joue du bon golf et cela me met en confiance.» Et voilà, en 2015, elle sera de la LPGA.
La famille
Dès les présentations, elle nous sert un large sourire et accepte l'entrevue sans aucune hésitation. Elle a une petite voix douce dont le ton ne monte jamais si ce n'est pour exprimer sa joie lorsque, juste avant de répondre aux premières questions, des amis de l'époque du collège, en Arizona, se pointent et la serrent tour à tour.
À ses yeux, mentionne-t-elle, les amis, les proches, la famille, c'est très important. Elle ne voit pas souvent son oncle, elle et lui parcourant le globe pour batailler sur les terrains de golf, mais quand l'occasion se présente, elle aime bien jouer ou parler golf avec celui qui a 79 victoires en carrière sur la PGA.
«Cela fait maintenant près d'un an que je ne l'ai pas vu, dit-elle en parlant bien sûr de Tiger Woods. On se voit habituellement une à deux fois chaque année et cela est toujours un plaisir.»
Oui, la famille compte beaucoup pour elle et justement, pendant l'entrevue qui se fait en marchant vers le terrain d'exercice, sa maman Suzan est à ses côtés. Cette dernière, qui demeure à Phoenix, en Arizona, tenait à être là pour sa fille lors de ces importantes journées de qualifications.
«On n'a pas toujours la chance de la voir jouer, elle voyage beaucoup. Quand l'occasion se présente, on ne la manque pas. Je suis contente d'être ici avec elle pour cette étape importante», exprime la maman qui regarde sa fille s'approcher de son caddie qui l'attend au champs d'exercice.
Coups d'approche
Sûrement qu'elle a dû pratiquer les courts coups d'approche. Selon les dires de Cheyenne, il s'agit là du point faible de son jeu, en général.
«C'est à ce niveau que je dois m'améliorer, admet-elle. Mes coups de départ et d'allée sont bons et mes coups roulés sont même excellents. Je crois d'ailleurs que c'est là mon point fort.»
Plus tard, la maman Suzan confirmera: «Aujourd'hui, elle a été vraiment solide sur les verts. En plus, elle n'a pas été chanceuse car à quelques reprises, la balle s'est arrêtée à moins d'un pouce du trou.»
À 24 ans, Cheyenne Woods est golfeuse professionnelle depuis deux ans, deux ans à faire de la compétition sur le circuit école Symetra Tour et, parfois, à jouer des tournois de la LPGA. En 2014, elle a d'ailleurs participé à cinq événements de la LPGA, huit de la LPGA européenne en plus de 14 tournois du Symetra Tour.
En 2015, avec sa carte de la LPGA, elle suivra donc les traces de son célèbre oncle qui, lui, tente de regagner les sommets alors qu'elle, de son côté, essaiera simplement de commencer à les gravir.
La gentillesse
Si c'était juste avec la gentillesse que les tournois se gagnaient (!!!), la douce Cheyenne aurait sûrement plusieurs victoires à son actif car, à la fin de l'entrevue, elle se prête volontiers à un petit jeu de questions légères permettant de se faire une petite idée de sa personnalité, des questions sur ses goûts particuliers (voir texte dans photo ci-bas). Elle accepte même de signer un autographe et demande quoi écrire pour accompagner sa signature. Euh…
Alors pendant qu'elle écrit, on l'entretient au sujet du projet de site sur le golf dont le but n'est rien d'autre que de parler de ce sport pour le promouvoir davantage, que c'est important d'en faire la promotion, au Québec, l'actualité sur le golf est de plus en plus rare dans les médias, les nouvelles ne sont pas toujours bonnes et bla, bla, bla… C'est pour cette raison, lui précise-t-on, que c'est bien d'avoir une entrevue avec elle sur ce site, entrevue qui coïncide avec la relance en 2015.
Les yeux pétillants, elle sourit et tend le bout de carton sur lequel apparaissent quelques mots touchants, encourageants! Eh oui! si la gentillesse permettait de gagner, Cheyenne Woods serait une grande championne!
Pierre
Bon succès avec ton nouveau site. C’est définitivement bien parti. En espérant que le monde du golf va embarquer.
Tourlou!
Pedro
Martial Lapointe
Merci et bon séjour au chaud! (Toujours les mêmes…)