Passez donc au salon…

Lévis – «L'industrie est revenue sur le bon bord», glisse Mark Fraser, analysant sommairement la décroissance qu'a connue le monde du golf. Il insiste: «Il n'y a pas de pertes de golfeurs, il y a pertes de parties. Il y a quand même 20% de la population canadienne qui joue au golf! C'est beaucoup de monde, ça!»

Entre deux animations, lors du salon Expo Golf de Québec, cette fin de semaine, M. Fraser (photo en manchette) a bien voulu y aller de quelques réflexions sur la situation actuelle. À titre de directeur au Québec pour l'Association nationale des propriétaires de terrains de golf, il a eu la charge de gérer les différents salons tenus récemment au pays.

«Des ajustements se font, dit-il, en raison des nouvelles concurrences que connaît le golf. Avant, les gens allaient jouer dehors, aujourd'hui il y a de plus en plus de divertissement à l'intérieur avec internet et les nouvelles technologies télévisuelles. Les gens veulent être stimulés instantanément alors que le golf, c'est pas mal plus long.»

Rapprochement

Pour lui, il ne fait donc aucun doute, dans ce contexte, de l'importance de la tenue des salons de golf.

«C'est un rapprochement incroyable entre les gens de l'industrie et leur clientèle, estime Mark Fraser. Il se fait de belles rencontres. Il y a des échanges avec les propriétaires de terrains ou les présidents de clubs et plusieurs en gardent une belle impression. Pendant quelques jours, on plonge dans l'univers du golf alors que la saison n'est pas encore commencée. C'est très stimulant!»

Et il donne du poids à ses arguments en rappelant que tous les salons de golf de 2016 ont connu une hausse d'achalandage.

C'est sûr, à force d'y aller d'une année à l'autre, à ces salons expos, il arrive de sauter son tour. Pourtant, même si cela peut sembler parfois répétitif, l'ambiance demeure exceptionnelle. Nous sommes entourés de mordus! On côtoie des passionnés! On rencontre tantôt le vétéran qui ne se blase pas de parler de golf malgré toutes les années passées dans ce milieu, pour ensuite croiser les nouveaux adeptes qui, visiblement, ont déjà la piqûre et sont enthousiastes, fébriles à l'aube d'une autre saison.

Bref, on ne s'ennuie guère. Donc, la prochaine fois, passez donc au salon…

Ici et là

Quand on parle de belles rencontres lors de ces événements, en voici quelques-unes captées lors de l'expo de Québec qui, cette année, s'est tenue au Centre des congrès et d'exposition de Lévis.

Le propriétaire du terrain de Grand-Mère, M. Guy Lefebvre, était très fier de nous rappeler la distinction qu'a reçue son club en 2015, à la suite de la tenue d'un cross-country à l'issue de la dernière saison de golf. «La Fédération athlétique de la Mauricie nous a octroyé le titre d'Événement de l'année 2015, a précisé M. Lefebvre. Nous en sommes bien fiers.» Depuis deux ans, le club termine sa saison par cette épreuve de cross-country se déroulant sur une partie du parcours.

Deux jeunes dynamiques ont profité du salon de golf pour faire connaître leur nouvelle clinique chiropratique, Ipsum, située à Val-Bélair. Jean-François Latour et Mathieu Lapointe-Piché, deux mordus de golf, ont opté pour une spécialité dans cette discipline lorsqu'ils ont débuté leur pratique. Pour Jean-François, c'est surtout au club de L'Épiphanie, qu'il a commencé au golf, alors que pour Mathieu, on parle du terrain Dallaire en Abitibi.

Après avoir quitté le club de golf de La Faune pour gagner la région métropolitaine, Benoît Latour-Larouche n'a pas tardé à reprendre du service en se joignant à l'équipe du club Fontaineblau. «Il s'agit d'un terrain géré par Club Link, a-t-il rappelé. C'est une grosse organisation solide et je suis bien heureux de me joindre à eux.»

Tout un succès au Royal Bromont, que l'association avec le chef Jérome Ferrer à la tête du restaurant du club, Le Cellier du Roy. «La réponse de la clientèle a dépassé nos attentes», de préciser le directeur général du club, M. Simon Audet.

Toujours au rendez-vous, les représentants de Harrison Group, à Ocean City, où les forfaits de golf sont très avantageux. D'autant plus qu'ils offrent des terrains haut de gamme et qu'en à peine une journée de route, il est possible de s'y rendre du Québec.