Vous avez été nombreux à réagir à mon blogue de la semaine dernière à savoir si vous étiez prêts à vous priver de golf pour l’année 2020.
Les avis sont partagés mais, en majorité, vous n’êtes pas prêts à vous passer de golf jusqu’en 2021. Par contre, tous les gens ont une considération importante pour la santé.
Et la santé demeure encore et toujours la priorité numéro 1. Le gouverneur de l’état de New York, Andrew Cuomo, a lancé la meilleure phrase au cours des dernières semaines pour bien résumer la situation.
Il a dit « Je ne suis pas prêt à mettre un prix sur une vie humaine », en faisant le lien avec les problèmes économiques qu’engendrent toutes les mesures de confinement que la société doit imposer depuis le début de cette pandémie du coronavirus.
Ceci étant dit, le golf ne se placera pas au-dessus des règles de la société. C’est-à-dire que l’on doit respecter les règles imposées telles la distanciation sociale. Et présentement on vit une période cruciale dans la bataille contre un adversaire que l’on connaît encore trop peu.
On limite donc au maximum nos sorties et nos déplacements pour empêcher le plus possible la propagation de ce damné virus. Combien de temps dureront ces mesures très restrictives? Telle est la question.
Nous sommes au début avril et toujours dans une grande incertitude. Par contre, je demeure confiant que l’on pourra reprendre quelques libertés individuelles au cours des prochaines semaines.
La science et la médecine font des projections et normalement (si on est discipliné en tant que population) nous atteindrons un sommet dans la propagation du virus quelque part d’ici la fin avril.
J’ai personnellement confiance que le gouvernement Legault voudra relancer l’économie aussitôt que le corps médical et scientifique le lui permettra.
Et c’est ici, à mon avis, que la pratique du golf sera permise. Présentement vous êtes probablement comme moi, vous prenez des marches régulièrement. On rencontre des gens, on respecte la distanciation, les gens se saluent de plus en plus et, dans les circonstances, cette sortie nous permet de garder un certain équilibre.
Je partage donc ici l’opinion que plusieurs d’entre vous avez exprimée, il est possible de jouer au golf en prenant des précautions additionnelles. Il est impensable de croire que l’on jouera au golf de la même façon que l’on jouait au mois d’octobre dernier au Québec.
Mais la pratique du golf sera selon moi un des premiers sports que l’on permettra lorsque l’on relâchera un peu les règles restrictives.
Le golf se rapproche de la marche (qui est déjà permise). On ajoute les bâtons, le sac, la balle, bref un peu d’équipement et on peut pratiquer le sport; frapper chacun de nos coups à 2 mètres de distances de quelqu'un d'autre, c’est possible!
Je le répète, la santé demeure la priorité numéro un. Regardez votre comportement lors de votre marche quotidienne. Vous prenez la peine de prendre vos distances lorsque vous rencontrez des gens. Il y a un mois vous n’agissiez pas de cette façon. C’est pas plus compliqué de le faire, c’est juste différent.
L’être humain a une faculté d’adaptation qui lui permet d’ajuster ses comportements, ses agissements. J’ai confiance qu’on arrivera à jouer au golf dans quelques semaines, peut-être quelques mois d’une façon différente, mais toujours agréable.
Chez les professionnels, je pense également que le golf sera un des premiers sports à reprendre du service. Pour l’instant, le PGA Tour a toujours à son horaire le challenge Charles Schwab au Texas du 21 au 24 mai.
Je pense aussi que l’industrie du golf pourrait profiter de la reprise économique. Les gens auront le goût de bouger. Je sais que les clubs de golf au Québec sont aux aguets. Tout en étant conscients et responsables face à cette pandémie, il y aura des occasions à saisir.
Entre temps, gardons le moral. Et ensemble on peut certainement réfléchir à des solutions, des actions que l’on devra prendre pour pratiquer le sport que l’on aime en prenant toutes les précautions nécessaires pour se protéger contre la maladie à coronavirus. Indéniablement on devra sacrifier quelques semaines au début de la saison et je crois que l’on appréciera encore un peu plus notre prochaine ronde de golf.
Je vous invite à réagir à ce blogue ici ou à l’adresse raycloutier999@hotmail.ca
Vous pouvez aussi me suivre sur Twitter @cloutierray et sur ma page Facebook.
Bonne semaine!
Sur le même sujet: Êtes-vous prêts?
Germain Pepin
Je crois aussi que les amateurs de golf pourraient renouer avec leur passion autour de la mi-mai, à la condition que la population écoute d’ici là les directives de prévention de la santé publique et le mot d’ordre gouvernemental afin d’aplanir la courbe de progression du coronavirus. Déjà, plusieurs propriétaires des clubs de golf s’activent et sont à préparer les conditions qui permettraient une telle reprise des activités. Une rumeur, qu’on dit sérieuse, circule qu’une importante rencontre est prévue, entre les représentants du gouvernement et les propriétaires des clubs de golf, aurait lieu à la mi-avril pour discuter de ces conditions. Ces conditions, si elles sont approuvées par le gouvernement, pourraient permettre aux clubs de préparer leur parcours et ensuite d’accueillir les golfeurs et golfeuses anxieux de reprendre la pratique de leur sport préféré.
jean theriault
tout a fait logique. commencons par passer cette épidémie en demeurant en santé
croisons nous les doigts pour le reste
Francois Mathieu
Très bonne nouvelle que Monsieur Pépin nous apprends. Je crois cette nouvelle fondée. C’est plausible cette rencontre-là. Ray, te rends-tu compte, par un beau matin de mai, il fait 28 à l’extérieur, pas un seul nuage. je tourne au club, les verts et les allées sont impeccables. Pas le droit de jouer…Si tel était le cas, je t’avoue que les pharmaciens seront occupés à vendre de nouvelles pilules…lol…lol…
marc faubert
Excellent article M. Cloutier surtout au niveau du ton et du positivisme !
Yvon Sauvé
Moi, je ne crois pas que nous jouerons cet été. L’arrivé a un sommet de la propagation du virus n’est pas une fin en soit mais juste une étape de la tentative de garder l’épidémie sous contrôle. Le confinement restera le même après cette étape car tout relâchement des directives aboutira inévitablement à une augmentation fulgurante de personne infecté. Notre seul planche de salut est un médicament (pas avant août si tout va bien) ou un vaccin qu’on espère en janvier. Quand on ne permet même pas aux gens de se promener seul ou en couple dans les sentiers des parcs de peur qu’il y est contamination, faire jouer 250 golfeurs par jours sur un terrain de golf relève hélas du rêve.