La 124e édition de l'omnium américain a donné lieu à un duel entre 2 des meilleurs joueurs au monde. Rory McIlroy et Bryson DeChambeau ont bataillé ferme sur les allées du parcours Pinehurst #2. Et c'est finalement l'Américain DeChambeau qui a remporté pour la 2e fois de sa carrière, le US Open.
Que retient-on de cette confrontation au sommet? D'abord par la réaction des 2 joueurs depuis la conclusion du tournoi. On peut constater à quel point ces deux hommes voulaient l’emporter.
DeChambeau est dans une tournée médiatique spectaculaire où il permet à tout le monde de toucher au trophée. Comme quoi chacun des individus, par ses encouragements, l'a aidé à triompher.
À l'opposé, McIlroy qui a quitté rapidement après le coup roulé gagnant de DeChambeau. McIlroy a refusé les demandes d'entrevue et ce n'est que 24 heures plus tard, par le biais de ses médias sociaux, qu'il a félicité publiquement Bryson pour sa victoire tout en annonçant qu'il se retirait du tournoi de cette semaine au Connecticut.
Visiblement, Rory McIlroy est ébranlé. Il a raté 2 petits coups roulés d'à peine 4 pieds sur les derniers trous pour laisser filer une courte avance sur DeChambeau et finalement terminer un coup derrière le champion.
C'est une dernière ronde qui fait mal à McIlroy. Si près en même temps si loin maintenant d'une victoire en tournoi majeur. Les années passent et Rory avance en âge. Le voici rendu à 35 ans et son dernier titre en tournoi majeur remonte à 2014. Des occasions de gagner un titre aussi important il n'y a en a que 4 par année. Et pour gagner au golf professionnel masculin ça prend 4 excellentes journées. Même pour les joueurs de ce calibre c'est difficile à réussir. Voilà pourquoi ça pèse terriblement pour l'Irlandais!!
Plusieurs joueurs, mieux placés que nous pour analyser les coups roulés ratés, ont expliqué comment ces petits « putts » étaient beaucoup plus compliqués qu'ils en avaient l'air.
Xander Schauffele a parlé de roulés complexes alors que Jon Rahm, lui, disait que Rory devait protéger le côté gauche du trou: «S'il ratait son roulé à gauche il aurait pu sortir du vert tellement c'était délicat», a commenté l'Espagnol.
Pour Bryson DeChambeau, c'est la consécration. Il revient de loin, DeChambeau. Fortement critiqué il y a 2 ans (en 2022) lorsqu'il a décidé de faire le saut dans le circuit LIV, DeChambeau l'a pris dur.
Déjà qu'il ne faisait pas l'unanimité dans le monde du golf, cette controverse l'a mené à faire une introspection. DeChambeau n'a jamais fait les choses comme les autres et sa victoire dimanche dernier le réconforte assurément dans ses convictions.
C'est un DeChambeau beaucoup plus affable, près des gens que l'on voit maintenant et c'est tout à son honneur. Le scientifique fou, comme on l'appelle dans le monde du golf, est rayonnant depuis dimanche soir et c'est beau à voir!
DeChambeau rejoint plus de 2 millions d'adeptes sur ses médias sociaux (Tik Tok, Instagram, YouTube). Et sa popularité s'accentuera avec son plus récent triomphe. Il rejoint beaucoup les plus jeunes.
Je me demande s'il peut devenir un élément rassembleur dans un monde qui s'entredéchire depuis 2 ans. On veut toujours s'associer aux meilleurs. DeChambeau est au sommet de son art avec une personnalité unique. Même un de ceux avec qui il a eu quelques différents, Brooks Koepka, l'a félicité et lui a fait l'accolade pour souligner sa victoire à Pinehurst #2.
Il est facile de constater que le golf a besoin de regrouper ses meilleurs éléments sur un même terrain. La qualité de la compétition est plus relevée, l'intérêt est plus grand et tout le monde y gagne au change.
Le golf est un sport cruel, difficile, voire frustrant. Rory McIlroy l'a vécu dimanche dernier. Le golf est aussi un sport fantastique qui fait vivre des moments exaltants. Juste réussir un bon coup nous donne satisfaction. Faire un birdie, placer notre coup de départ au centre de l'allée, caler un roulé de 10 pieds en plein centre de la coupe… remporter l'omnium américain! Bryson DeChambeau l'a vécu dimanche dernier.
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Bonne semaine!
Serge Bastien
Salut Ray. Le va et vient de DeChambeau sous l’arbre à son 2ème coup sans pénalité me paraît douteux. Les arbitres ont considérés qu’il n’avait pas améliorer sa position. SURPRENANT.
J’ai posé la question à Edouard car je ne comprend pas
Serge Bastien
DANIEL TÉTREAULT
J’aime beaucoup vos derniers commentaires dans le dernier paragraphe » Le golf est un sport cruel… » Pour nous les amateurs qui jouont que quelques fois par semaine, souvent à la hâte parce que nous travaillons chacun dans nos métiers respectifs qui sont quelques fois dificilles Ex: construction ou autres qui nous demandes une forme extraordinaire. Travailler sur une couverture et venir jouer un neuf ou un dix-huit trous en courant, ça prend du courage. Et lorsqu’on manque un coup ou un roulé court. ça m’aide de penser qu’un joueur comme McIloy ou Michison il y a quelques années ont manqé de gagner un championnat… ça me ramène à ma réalité de tous les jours. Merci pour votre article.