Québec – L'idée est bien arrêtée et même coulée dans le béton. Il n'y a même pas de place pour le doute, l'hésitation. Rien d'autre n'a d'ailleurs été envisagé. Pour Solomon Coupal et Charles-Éric Bélanger, l'objectif de carrière c'est de joindre un jour la PGA, rien d'autre, absolument rien d'autre.
À 15 ans, Solomon Coupal n'a pas d'autre objectif dans la vie: «Je veux gagner ma vie avec le golf», insiste-t-il, persuadé.
Même son de cloche du côté de Charles-Éric Bélanger, lui aussi âgé de 15 ans: «Faire de la compétition sur le circuit de la PGA, c'est tout ce que je veux faire plus tard», mentionne-t-il, tout aussi convaincu que son copain de classe de l'Académie Saint-Louis.
Solomon Coupal, 15 ans, Blainville
Le jeune homme a quitté la région de Montréal, le temps des études, pour s'installer à Québec et participer au programme sport-études de l'Académie Saint-Louis. Joueur qui se retrouve en 2015 au niveau juvénile, sa meilleure marque au golf est 73.
Solomon Coupal estime que le meilleur aspect de son jeu demeure sa puissance (des distances de 280 verges avec son bois un) et le fait de rester bien en contrôle de la situation, lorsque la pression monte pendant les compétitions.
«Rester intègre au golf, c'est ce qui me plaît le plus, dit-il. Avant, je voulais impressionner. Mais les champions, eux, ils ne trichent pas et moi je veux être un champion.»
Charles-Éric Bélanger, 15 ans, Québec
On a affaire ici à un petit prodige, rien de moins. Charles-Éric Bélanger a connu une saison 2014 du tonnerre, accumulant les victoires les unes après les autres. En 2015, il quitte le niveau bantam pour atteindre celui de juvénile et à en croire ses résultats lors de sa récente participation au World Junior Challenge, où il a terminé 5e, il devrait être encore dominant l'été prochain.
Pour jouer du golf de qualité comme il en est capable, Charles-Éric maîtrise tous les aspects du jeu. Il convient toutefois être particulièrement à l'aise avec le jeu long.
Et c'est un passionné, bien sûr. «Le sentiment d'avoir bien frappé la balle sur le «sweet spot», à la bonne place, est définitivement le plus beau feeling au monde, s'exclame-t-il, les yeux brillants. Le golf est un sport très difficile et qui nécessite beaucoup de temps et d'effort. Sauf que c'est tellement plaisant de réussir des oiselets et de frapper de bons coups!»