Bien qu'il soit déjà au paradis (!!!) depuis quelques jours, le pro Sonny Michaud vise haut pour la prochaine saison du Pro Tour Canada où il entend bien être dominant. Le premier rang pour 2017, c'est ce qu'il vise, rien de moins!
«Je ne veux pas être prétentieux et je sais très bien que le niveau est de plus en plus élevé, mais je veux y croire. Ce ne sera pas facile de déloger des gars comme Dave Lévesque et Marc-Étienne Bussières, sauf que mes résultats de 2016, de même que les efforts que je déploie en ce moment, me laissent croire que c'est possible», d'avancer le jeune homme lors d'un entretien téléphonique quelques heures avant qu'il ne prenne l'avion pour Bali.
«Le vol a été bon même si interminable, nous a-t-il récemment écrit. Mais 22 heures plus tard, j'arrivais au paradis!»
Du golf à temps plein
Lorsque Sonny Michaud nous a raconté au téléphone le périple qu'il s'apprêtait à faire (soit se rendre en Indonésie pour quatre mois), il se trouvait dans son Abitibi natale, plus précisément à Rouin-Noranda. «Pendant que je te parle, lançait-il alors, j'ai devant moi les allées enneigées du club Dallaire municipal. C'est sur ce terrain que tout a commencé pour moi.»
C'est sûr que le climat est plus clément, mais pourquoi se rendre aussi loin, s'exiler sur une île de l'Océan Indien? «Pour du golf à temps plein, a-t-il répondu sans aucune hésitation. Car depuis quelque temps, je crois que c'est la clé de mes succès.»
Comme tous les pros qui font de la compétition sur les circuits, celui qui a fait ses classes avec le Rouge et Or de l'Université Laval et qui porte maintenant les couleurs du club La Tempête, à Lévis, s'entraîne régulièrement pour garder la forme physique, fait ses exercices pour améliorer son jeu, mais comme il le dit, il a l'opportunité d'y consacrer tout, tout son temps et cela, dans son cas, fait fortement une différence.

«J'ai terminé 2016 au deuxième rang du classement québécois et en quatrième place pour le national, rappelle-t-il. Pourtant, je n'avais pas touché à mon sac de golf avant le début de la saison de compétition car je voulais terminer mon bacc à Laval. Mais le fait de me concentrer uniquement sur la compétition – pas de boutique à gérer, pas de cours à donner… – m'a permis de bien faire l'été dernier.
«C'est pour cela que j'ai décidé de m'exiler à Bali, poursuit-il. Le taux de change est bon, la température constante et je suis à moins de 10 minutes d'un superbe terrain de golf tout près de la mer. C'est le paradis!»

Tremplin
Il est donc parti tout seul, début janvier, pour ajouter plus qu'une expérience de golf à son actif, mais aussi une expérience de vie. Il est sur une lancée («L'automne dernier, précise-t-il, j'ai participé à quatre tournois en Floride et je n'ai eu aucune ronde au-delà du par! J'ai maintenu une moyenne de score à 69.75.») et il souhaite maintenir le rythme en mettant toutes les chances de son bord.
«L'objectif que je me suis fixé, écrit-il peu après son arrivée à Bali, est de développer mon jeu pendant 500 heures dans les quatre prochains mois. Je suis profondément convaincu qu'il n'y a pas de raccourci qui mène au succès. C'est donc en travaillant efficacement pendant plusieurs mois consécutifs que je réussirai à amener mon jeu au niveau suivant.
«Je ne pense pas faire de tournois. L'environnement est idéal pour le développement, et comme la prochaine saison risque d'être très chargée, j'en profite pour développer certains aspects qui m'aideront à mieux jouer lorsque la neige fondra à la maison.»
Donc au programme: dominer le nouveau Circuit Canada Pro Tour pour ensuite se rendre aux qualifications du circuit web.com, la porte d'entrée de la PGA. Tout cela est donc un tremplin vers les sommets.
«Je sais que mes objectifs sont élevés, termine-t-il, mais je me lève chaque jour avec ce but en tête.»
Carl Pelletier
J’aime ça! Parle moi de ça des objectifs élevés! Faut y croire Sonny. Et si tu y crois, tu es capable de les atteindre avec les efforts et la ténacité. Bravo! Go et Fonce! Trop souvent, l’on croit que les grands circuits sont presque hors d’atteinte et que le calibre est trop fort. C’est vrai que c’est fort, mais c’est possible et il y a plusieurs façons d’y arriver pour réussir. Fais confiance à ta façon Sonny ! Lâches pas!
Michel Roy
Bravo,il n’y a pas juste le talent qui comte le travail nous amène souvent à notre but.
Lâche pas et vie tes rêves personne ne va les faire à ta place Bonne Chance
Francois Mathieu
Effectivement, cà prend du talent, cà prend du cran mais cà prend aussi des $$$$$ pour réaliser ces rêves là. Je trouve que les jeunes d’aujourd’hui sont chanceux de pouvoir faire te telles expériences . Peu importe les résultats Sonny, un jour, tu pourras raconter tes belles expériences à tes enfants.
Je te souhaite bonne chance et la réussite est assurément au bout de tes doigts.