La saison au Québec est à nos portes et c'est encore une belle occasion pour vous entretenir sur une autre destination golf et celle-ci, pas de doute, elle est bien connue des Québécois : la Caroline du Sud et la Caroline du Nord.
Pour ce qui est du volet « Sud », je n’ai jamais croisé un golfeur qui ne connaissait pas la FAMEUSE destination « Myrtle Beach », qui offre des terrains plutôt prestigieux (si vous êtes prêts à payer un léger supplément) et en excellente condition. En voici une courte liste : Dunes – Caledonia – True Blue – Tidewater – Heritage Club – Legends Moorland – Legends Parkland – Barefoof (Pete Dye) – Oyster Bay – King’sNorth… pour n’en nommer que quelques-uns puisque la région en compte plus de 90 ! Pour en avoir joué plusieurs lors de précédents voyages, mes deux préférés seront toujours « Tidewater » et « Oyster Bay », choix très personnel.
Je commence par un petit conseil pratique: ne tentez pas d’organiser vous-même le voyage. Faîtes confiance aux experts dans ce domaine et, croyez-moi, il y en a plusieurs et ils sont très bons. Une petite recherche « Google » est bien sûr de mise.
(NDLR: GML vous recommande également MyrtleBeachGolf.ca avec J.T. Kobelt).
Personnellement, j’ai toujours opté pour « Myrtle Beach Golf Packages », une compagnie fiable et avec une réputation sans tache. Donc, lors de notre dernier voyage, mon épouse Jo-Anne, mon fils Jean-Charles et moi avons décidé (suite aux judicieux conseils de notre expert) d’opter pour la Caroline du Nord et de prendre un forfait hébergement – golf avec le groupe Ocean Ridge Plantation, et de s’installer tout près des terrains du groupe. Ceux-ci sont Tiger’s Eye, Lion’s Paw, Panther’s Run, ainsi qu’un quatrième (à 10 minutes en voiture) le fameux Leopard’s Chase. On les appelle Big Cats Golf.
Pourquoi avoir choisi un coin tranquille comme celui-là, à 30 minutes du centre-ville de Myrtle Beach ? Et bien poser la question c’est aussi y répondre ! Un coin tranquille, c’est ce que nous voulions. Donc, avis aux plus jeunes qui aiment bien les sorties nocturnes, optez plutôt pour un lieu d’hébergement plus près de l’action!
Notre condo ne se trouvait qu’à 5 minutes du pro shop principal, celui servant de base pour les trois terrains : Tiger’s Eye, Lion’s Paw et Panther’s Run. Bon, soyons francs, le moins intéressant des trois terrains est définitivement Panther’s Run avec un design un peu monotone, plusieurs trous qui se ressemblent bref, si nous l’avions su, nous l’aurions enlevé de notre liste.
Par contre, les deux autres, ainsi que le Leopard’s Chase, voilà de superbes terrains qui offrent un beau challenge pour tous les golfeurs, quel que soit le handicap. Les allées étaient dans un état spectaculaire, les verts rapides et ondulés à souhait, les trappes de sables uniformes et stratégiquement placées, du beau golf les amis, du beau golf!
Ce qui est aussi fort agréable et un sérieux avantage de prendre un forfait hébergement / golf avec le Groupe « Ocean Ridge Plantation », c’est la facilité avec laquelle vous pouvez jouer (à prix réduit bien sûr) un deuxième 18 trous après un bon lunch au clubhouse. Le personnel est très accueillant, professionnel, surtout toujours souriant et n’hésite pas à tout faire pour vous trouver un départ et ce, à l’heure que vous le voulez. Un service hors-pair!
Anecdote de voyage :
Bon, comme lors de chacune de mes chroniques, je vous raconte une petite anecdote puisqu’il se passe toujours quelque chose de mémorable, n’est-ce pas ?
Lors de notre dernier voyage à tous les trois, papa, maman et fiston J.C., ce dernier a eu la brillante idée de prendre l’occasion de ce voyage de golf pour battre une première fois son père, son coach et… son ex-ami!!! LOL…
En effet, lors de notre dernière partie, au terrain Tiger’s Eye, une lutte à finir entre les deux golfeurs, tellement que le score est égal sur le tee du 18ème. Le paternel a les honneurs, beau coup de départ en plein centre avec un « baby cut », 260 – 265 verges, pas très longue mais en bonne position à 150 verges du drapeau. Le jeune loup, affamé, désireux de battre son père à tout prix, s’installe sur le tee et en « flush » une comme rarement je l’avais vu frapper. Résultat : pour JC il ne lui reste que 105 verges au trou, petit « sandwedge » dans les mains, tandis que moi j’ai un fer 8 à frapper parfaitement au-dessus d’un obstacle d’eau et une position de drapeau au tout début du vert… Pas évident.
Je vous fais grâce des détails mais au final: papa = bogey, fiston = birdie… L’humilité a bien meilleur goût! Un souvenir que J.C. n’oubliera jamais et qu’il se fait un malin plaisir à me le rappeler lors de nos matchs à Laval-sur-le-Lac, là où il travaille comme professionnel.
Bon golf ! Bonne préparation! Bon printemps !
A.J. Côté
Membre PGA du Canada, Club de Golf Alpine, Ste-Adèle.