Redécouvrir Les Dunes

Sorel-Tracy – Après la partie, sur la terrasse, la vie semble couler doucement, paisiblement, comme la rivière Richelieu tout près et qui s'en va rejoindre le fleuve quelques kilomètres plus loin. Sous un soleil confortable, la journée brille, étire les ombres, celles des grands feuillus surplombant le majestueux cours d'eau. Comme c'est agréable!, fait-on alors remarquer à nos partenaires de jeu.

«Et c'est justement cela que l'on souhaite, c'est cela qu'on espère que les gens vont garder en mémoire après leur passage à notre club. On veut qu'ils passent un moment agréable aux Dunes», insiste Daniel Gendron, président du club Les Dunes à Sorel-Tracy.

Ce dernier nous avait lancé auparavant une invitation à redécouvrir le parcours Les Dunes. Chose faite il y a quelques jours, donc, en compagnie de deux autres membres du conseil d'administration.

Mais avant de fouler les allées de ce parcours de 70 ans, petite rencontre avec le nouveau directeur général, M. Reynald Castonguay. On a alors affaire à une personne souriante, accueillante qui, pas de doute, se plaît dans ses nouvelles fonctions.

«C'est extraordinaire!», s'exclame-t-il tout de go dès qu'on lui demande comment il apprécie son nouveau job. «C'est un milieu, poursuit-il, dans lequel je carbure: les gens les lieux, tout est extraordinaire ici!»

Puis il nous guide sur les orientations du club.

«Deux dossiers majeurs sont sur notre plan de travail, explique-t-il. Nous voulons améliorer l'offre de service restauration. Dans le contexte actuel de pénurie de main-d’œuvre, ce n'est pas facile mais on travaille fort pour déboucher sur quelque chose qui sera profitable aux membres et aux visiteurs.

«L'autre dossier, continue-t-il, c'est tout simplement améliorer les conditions de jeu, améliorer le terrain.

Et c'est ce que l'on a constaté lors de notre partie. Sans être un parcours impeccable à l'extrême, les conditions de jeu sont très bonnes. Les allées sont bien sorties ce printemps, même si l'ouverture officielle du club a été retardée par les mauvaises conditions météo qui sévissaient dans le secteur. Les verts, réceptifs et en bon état, permettaient une belle vitesse de roulement.

Les trous sont tous différents, une belle variété qui oblige à s'adapter, à faire face à un nouveau défi d'un trou à l'autre. Les arbres matures, plus souvent des conifères, se dressent, fiers et nobles, tels des gardiens qui cernent et protègent les allées. Leurs sous-bois sont bien dégagés.

Il reste bien sûr quelques améliorations à apporter mais les premiers efforts démontrent que la volonté de rendre plus attrayant le parcours sont bien enclenchés. Comme le plan d'eau aménagé au 16e trou (photo en manchette). À portée de drive, sur la gauche, ce petit lac, avec son contour de pierrailles, garnit à merveille ce trou qui n'avait jusque-là rien d'exceptionnel. Et son avancée vers le centre de l'allée rehausse le défi.

«Il y a aussi certains verts, précise M. Gendron, dont il faudra dégager les alentours. Vous savez, quand le terrain a été construit, il y a 70 ans, les arbres étaient tout petits. Maintenant ils sont gigantesques et à certains endroits, particulièrement aux abords de quelques verts, le gazon à leur pied se fait rare. Idéalement, ce serait bien que dans les 50 verges près des verts, le gazon soit en parfait état.»

M. Gendron a confiance que le parcours s'améliore dans un proche futur, d'autant plus que le club compte maintenant sur les services d'un jeune surintendant, Michael Gauthier, qui arrive avec son dynamisme.

«Il est très motivé et a toujours de bonnes idées pour régler les problèmes dès qu'ils se pointent», assure Daniel Gendron.

«Nous offrons un parcours pittoresque avec un très bon rapport qualité-prix, conclut-il. Nous souhaitons que les gens de la grande région de Montréal reviennent, qu'ils redécouvrent notre terrain. Ils ne seront pas déçus.»