Boischatel – «Je ne sais pas trop comment expliquer cela. Je ne m'entraîne presque plus, je joue à peine une ou deux fois par semaine et j'arrive à garder un handicap de deux. Il faut croire que cela est peut-être dans les gènes.»
Quand il cherche une explication à ses succès sur le terrain, le pro du Royal Québec, Nicolas Huot, ne peut s’empêcher de regarder du côté de la génétique. Descendant de la célèbre famille de golfeurs qui a marqué la scène québécoise du golf depuis près d'un siècle, il a effectivement tout dans ses gènes pour bien jouer au golf.
Ses grands oncles, tels Jules et Roland,de même que son grand-père Rodolphe et son père Rodrigue,tous ont été dominants.
«Je suis moi-même quelque peu surpris de pouvoir bien jouer malgré le peu de temps consacré à l'entraînement, relate Nicolas Huot. Je fais partie d'une ligue où l'on s'affronte une fois par semaine. C'est de la vraie compétition que l'on fait, comme dans un tournoi. Souvent, j'ai juste le temps de me pointer à mon départ à la dernière minute et j'arrive quand même à maintenir un handicap bas. Je ne vois que les gènes pour expliquer cela.»
L'Académie
Outre cette petite ligue, le pro du Royal Québec ne s'adonne guère plus à la compétition. Son travail au club l'occupe déjà pas mal.
«J'aime tout ce qui se rattache au travail d'un professionnel de club, lance-t-il, enthousiaste. Le rapport avec les membres, surtout, me plaît beaucoup. Que ce soit réparer le »power caddie » d'un membre ou corriger quelque chose dans son élan, j'adore cela!»
Et parlant d'enseignement, Nicolas Huot entraîne la conversation du côté de l'Académie mise en place au Royal Québec.
«Les membres apprécient beaucoup ce service, dit-il. En plus des leçons que nous offrons, il y a quatre plages de trois heures, à chaque semaine, au cours desquelles un pro de l'Académie est disponible pour tous ceux et celles qui se trouvent à ce moment-là dans le champ d'exercice. Le professionnel aborde lui-même les membres et regarde avec eux les correctifs possibles à apporter à leur élan. Autant les membres que les pros aiment cette façon de faire.»
Outre Nicolas Huot, l'Académie compte sur les pros Yvan Beauchemin, François Sauvé, Michel Fortier, Élie Anquetil et Kevin Bergeron. Ces deux derniers, qui sont aussi coaches du Rouge et Or de l'Université Laval, sont en charge des juniors.
Le dernier?
Il y a 10 ans, Nicolas Huot vivait un grand moment. Quelque chose de très émotif, pour celui qui, jusque-là, agissait comme adjoint de son père Rodrigue. En ce jour de 2006, le fils succédait au père.
«C'est sûrement le plus beau moment que le golf m'ait fait vivre », mentionne-t-il, les yeux ailleurs, visiblement replongé dans ce beau souvenir.
Il est, depuis 1937, le cinquième membre de la famille Huot à occuper le poste de professionnel en titre du Royal Québec. L'ont précédé Roland (1937 à 1941), Jules (1942 à 1944), Rodolphe (1945 à 1975) et Rodrigue (1976 à 2005). Sera-t-il le dernier?
«Je n'ai pas d'enfant, répond-il sans émotion quelconque. C'est la vie, la réalité. C'est ainsi. Cette situation fait en sorte que je suis encore plus disponible comme pro.»
Carl Pelletier
Bel Article Nicolas,
Bravo pour ce parcours dans la lignée familiale. C’est de la tradition ça monsieur et tous le monde ne peut qu’en être très fier!
Bonne continuité.
Carl Pelletier
Yolande Huot
Quelle belle photo de Nicolas. bravo pour tout le travail accompli, c’est bon de savoir que Nicolas faiT aussi sa marque. ET il est aimé par tout le personnel , les membres sont aussi fiers de lui. bonne route ! TAnte Yolande
marc huot
Quelle réalité! J’ai joué avec Nicolas dans une rencontre des Huot en 2015 et …sans tambour ni trompette Nicolas a brisé le par de 5 coups sans,,,effort! Une machine n’aurait pas mieux fait.
Quel joueur!
Martine Huot
Fière de lire cet article. Félicitations pour ce que tu fais, tu portes le flambeau des »Huot » golfeur avec honneur.