St-Jean-Port-Joli – C'est un lieu magique ou, plutôt, tout simplement enchanteur. C'est un coin touristique respecté et apprécié par tout ce qu'il offre. C'est Saint-Jean-Port-Joli où se trouve le superbe parcours de golf Trois-Saumons, nous y sommes retournés il y a quelques jours.
Dès l'arrivée, il y a un type sympa qui vient à la rencontre des golfeurs. Surprise, c'est le directeur général, Jean-Philippe Cloutier!
Poli, gentil, courtois, bref des plus accueillants! C'est tellement agréable d'être reçu de la sorte!
On renoue avec lui, on l'écoute raconter les succès qu'ont connu les différentes activités ayant eu lieu au Trois-Saumons au cours de la saison actuelle et on se réjouit facilement avec lui tellement son amour pour ce club est contagieux.
On prend alors des nouvelles du terrain…«»En très bonnes conditions», répond-il promptement.
On lui demande aussi comment le qualifie-t-il, ce parcours plutôt plat? «C'est un parcours agréable à jouer, lance-t-il tout de go. Rien d'extraordinaire, juste agréable à jouer. Il se marche facilement et offre de beaux trous.»
L'ambiance aussi est agréable. Est-ce ce bel accueil qui donne cette impression ou le décor naturel des lieux? En ce début de journée, alors que le soleil engourdi se lève timidement, il semble y régner quelque chose de paisible, quelque chose de beau pour les yeux. Devant le chalet, sous cette douce lumière de levée de soleil, le coup d’œil sur le vert du 18e, où s'élèvent des ponceaux surplombant l'étang qui bord le green, est tout simplement attrayant! Au point qu'on a déjà hâte d'y arriver.
Mais bien sûr, il faut patienter, se taper les 17 premiers trous et, de toute façon, nous sommes là pour cela. Nous y sommes pour battre le parcours, renouer avec ses trous souvent droits pendant que quelques autres, légèrement coudés, invitent à les défier en coupant le coin pour réduire la distance du prochain coup.
Des jalons bleus, on parle d'un parcours de 6300 verges environ. Ce n'est pas vraiment très long mais, attention, cela ne signifie pas pour autant que la partie sera facile. Heureusement que nous étions accompagnés de joueurs connaissant bien les lieux et qui ont pu rafraîchir nos souvenirs de ce parcours.
Ce fut le cas au 14e trou. Il nous a fallu quelques secondes et le rappel d'un partenaire de jeu pour comprendre l'absence de vert au bout de l'allée. En fait, le green est caché sur la gauche, au pied d'un ravin.
Le trou suivant, le 15e, a également retenu notre attention avec ses 571 verges! Une normale 5, coudée vers la gauche, où il ne faut en aucun cas rater son coup, que ce soit au départ, dans l'allée ou sur l'approche, car il va en rester encore long, très long avant de sortir le putter.
Lors de notre passage, les conditions de jeu étaient très belles, les verts ressemblaient à de beaux et confortables tapis. Très réceptifs, il ne fallait pas se gêner pour attaquer le fanion. Juste bien rapides, ils gardaient aussi la ligne du roulé, pas de mauvaise surprise de ce côté.
Si on résume, oui c'est agréable de jouer ce parcours qui peut surprendre avec, ici et là, quelques obstacles rehaussant le défi (deux ou trois trous avec bunkers à portée de drive, des plans d'eau près de certains verts, etc) mais, quelque part, cela ne fait qu'ajouter au plaisir.
Depuis quelques années, il règne au Club Trois-Saumons un dynamisme inspirant. Jean-Philippe Cloutier, le nouveau directeur, anciennement capitaine du club, a le Trois-Saumons tatoué sur le cœur et cela se sent et rapporte.
Avec l'AGFC (Académie de Golf Fred Colgan), cet été, les cliniques juniors ont été un succès. de plus, le club a mis en place des cours gratuits d'initiation au golf pour une vingtaine de femmes âgés de 16 à 35 ans.
«Ces initiatives ont été un succès», souligne M. Cloutier qui, on le perçoit, aimerait bien en dire plus mais d'autres golfeurs se pointent et, par réflexe, il se porte à leur rencontre, le visage entier souriant.
Ce genre de geste plaît et donne justement le goût d'y revenir.